dimanche 31 mai 2009

An 28 a viz mae 2009 : Europa-Ekologiezh e Naoned, le 28 mai 2009 Europe-Ecologie à Nantes

Le 28 mai, Mona Bras intervenait au meeting d'Europe-Ecologie à Nantes et" puisque nous sommes en Bretagne" sur la diversité culturelle, les porcheries, la politique agricole commune:


Le 7 juin, pour une "Europe des Peuples et des Régions solidaires", pour la diversité culturelle et la biodiversité, pour l'environnement, pour la planète : votons Europe-Ecologie, mouezhiomp Europa -Ekologiezh.
(Et merci aux jeunes de l'UDB pour avoir relayé cette video )

samedi 30 mai 2009

Evit Europa ar Pobloù ha Rannvroioù kengred

Pour une Europe des Peuples et des Régions Solidaires,
L'Union Démocratique Bretonne avec Europe-Ecologie:



An 7 a viz mezheven 2009: mouezhiomp Europa-Ekologiezh
Le 7 juin 2009: votons Europe-Ecologie

jeudi 28 mai 2009

Dihunomp an 7 a viz mezheven, réveillons-nous le 7 juin 2009

Ci-dessous,une vidéo réalisée par les Jeunes d'Europe-Ecologie.
Qui a dit que faire de la politique c'est être triste???
cliquez ici pour voir la video
Alors , oui le 7 juin : un seul choix : la liste Europe- Ecologie et .... Mona Bras
sixième sur la liste pour la circonscription OUEST..: Mouezhiomp Europa-Ekologiezh

mardi 26 mai 2009

José Bové pour une directive européenne sur les langues régionales

Je me contenterai de relayer ici un texte des Jeunes de l'UDB (UDBy) qui se passe de commentaires:
"Si l'UDB a choisi de participer à Europe-Ecologie, c'est pour un projet. Ceci est un morceau de réponse à ceux qui pensent qu'Europe-Ecologie n'a que faire des cultures:

Le 24 avril dernier, dans le cadre des élections européennes 2009, la tête de liste Europe-Ecologie Sud-Ouest, José Bové a fait escale à l’école occitane Calandreta dels Falabreguièrs de Béziers. Lors d'une interview pour Radio Lengadòc, voici ce qu'il disait:

A propos des écoles Calandretas (Diwan occitan):

"C’est évident que la revendication qui est posée aujourd’hui par les Calandretas d’avoir une reconnaissance et d’être intégré dans l’éducation nationale serait la solution la plus certaine de résoudre les problèmes [...]. En même temps, il faut aller plus loin que ça. La reconnaissance des langues sur un territoire me parait fondamentale. La France ce n’est pas seulement une langue mais l’ensemble des langues qui composent son territoire et son histoire. C’est à partir de là qu’il faut que l’identité soit reconnue."

A propos du rôle de l'Europe dans la reconnaissance des langues et cultures régionales:

"Je pense qu’au niveau européen il y a déjà eu un texte sur la reconnaissance. Texte qui n’a toujours pas été ratifié par la France. Peut-être qu’on pourrait aller beaucoup plus loin. Pourquoi ne pas faire une directive européenne qui s’imposerait aux Etats ? Pour le moment on n’est pas dans ce cadre là. Ca reste un vœu mais ça n’a pas d’obligation de transcription obligatoire. Une directive l’aurait. Ce qui serait intéressant maintenant c’est d’aller plus loin pour rendre obligatoire la retranscription dans le droit national de cette directive pour la reconnaissance des langues. Le paradoxe c’est qu’il y a des Pays dans lesquels ça se fait de façon tout à fait évidente que ça soit en Espagne avec le catalan, avec le basque. Il y a d’autres pays où ça se fait comme le Luxembourg ou l’Irlande. Il y a beaucoup d’Etats en Europe qui reconnaissent le plurilinguisme et ça ne met pas à mal les Pays de reconnaitre plusieurs langues. Au contraire ça enrichit. Ca n’a pas de sens que l’on soit dans cette situation là en France."


José Bové a une chance d'être élu député européen. Or, ce qui vaut pour le catalan, vaut pour le breton, non? "

photo: José Bové lors du meeting de Brest.
Alors, oui, vraiment,je le répète : le 7 juin: une seule alternative : mouezhiomp Europa-Ekologiezh; Votons Europe-Ecologie (N.D.A.B)

Hon Douar , Notre Terre: Bremañ, Maintenant

Le 5 juin , c'est la journée mondiale de l'environnement.
C'est aussi le jour de la sortie du film"Home" de Yann-Arthus Bertrand un peu partout et sur France 2
">

N'hésitez pas à en parler autour de vous, organiser des soirées
et le 7 juin: pour la diversité culturelle et la biodiversité , pour l'Europe et la
Planète: Mouezhiomp Europa-Ekologiezh, Votons Europe-Ecologie

samedi 23 mai 2009

Petra e vo ret d'ober an 7 a viz Mezheven? Que faudra-t-il faire le 7 juin 2009

ya, petra a vo ret d'ober ? Oui, que faudra-t-il faire?
Un dra e-unan: mouezhiañ Europa-Ekologiezh/
Une seule chose: Voter Europe-Ecologie

Ci-dessous le lip-dub réalisé par la liste:
et le commentaire par la liste elle-même: " La petite originalité d'Europe Ecologie, par rapport à un lip-dub classique est d'avoir sacrifié le principe du plan-séquence et de l'unité de temps et de lieu pour lui préférer celui de la multitude et du rassemblement. La missive proposait donc aux candidats au playback rigolard de télécharger légalement la chanson La crise du groupe nîmois L'homme parle, de se filmer par tout moyen de captation possible, du téléphone portable à la caméra, samedi 25 ou dimanche 26 avril, et de nous envoyer le résultat par mail, ftp ou courrier.

Des quatre coins de l'hexagone et au-delà, même si certaines régions sont moins portées sur la chansonnette que d'autres, nous avons donc reçu ces documents étonnants, donnant corps de façon spectaculaire au rassemblement face à l'urgence proposé par Europe Ecologie.

Car urgence il y a. La crise frappe effectivement durement les salariés, les indépendants comme les privés d'emploi en France et en Europe. Mais cette crise sociale et économique n'est rien face à celle qui nous attend si le réchauffement climatique dépasse deux degrés. Les dégâts occasionnés par le dérèglement complet du climat ruineront les fondements de nos économies en profondeur.

Il se trouve heureusement que des solutions existent, que l'on peut créer 10 millions d'emploi en 5 ans en Europe pour isoler les bâtiments, produire de la nourriture qui ne donne pas le cancer, développer les énergies renouvelables. La conversion écologique de l'économie peut donc non seulement permettre de manger mieux, de payer moins en chauffage, de créer de l'emploi mais aussi d'éviter l'emballement délétère du climat.

Les solutions existent et elles sont à notre portée. Ca valait bien un petit lipdub, non?

En plus, c'était effectivement festif et collectif.


Un énorme MERCI au groupe l'Homme Parle (l'album de sortira le 15 juin !), on se revoit au Zénith le 3 juin"
Et un énorme merci aux candidats d'Europe-Ecologie pour leur engagement: Puisse le 7 juin être un énorme succès (N.D.A.B)

vendredi 22 mai 2009

Du Jacobinisme et de son relais de Poste

Une actualité récente ainsi qu’une « découverte » m’inspire le texte que voici :

D’un côté, nous avons François Fuyons (pardon Fillon mais le pseudonyme lui va si bien) qui déclare sans vergogne le 14 mai 2009 à Vannes à propos des Régions : « Elles sont encore trop récentes dans l’histoire de la France. Ne les bouleversons pas au moment où les Français commencent à les adopter ».
Récentes les Régions en France ? Oui, si on parle des régions administratives mais alors il faut le préciser, faute de quoi cette pirouette bien digne de son auteur confine au révisionisme historique et le révisionisme est toujours honteux..
Et, faut-il le rappeler ? A la différence des régions historiques (autrement appelées parfois mais pas systématiquement et c’est cela qui est notable : provinces) qui comme leur nom l’indique sont le fruit de l’Histoire et dans lequel tout le monde devrait censément se retrouver ou presque, s’il n’était une vision historique imposée par les jacobins qui cependant et fort heureusement n’a pas réussi totalement sa portée éradicatrice, : ainsi , Normands, Tourangeaux, Berrichons, Auvergnats, Lorrains, Alsaciens, Bretons etc… sont autant d’identités qui parlent encore à nombre d’entre nous même si on ne sait pas forcément ce qu’il y a derrière ces identités ; les régions administratives ont été décidées sur un coin de table à la « va-vite » dans les années 1950 , selon les témoignages même de certains des concepteurs de ce découpage-dépeçage des territoires. C'est donc le symbole même du fait technocratique, exacte réplique du fait du prince en monarchie et, de ce point de vue, la déclaration de Fillon constitue un éclatant aveu : « au moment où les Français commencent à les adopter ».
Doit-on adopter un territoire sue lequel on vit ? Peut-on accepter, par exemple, de ne plus se dire breton parce qu’on habite la Loire-Atlantique et que celle-ci a été amputée du reste de la Bretagne ?
Et, d’abord, pour affirmer cela, Fillon se base-t-il sur des études montrant cette « adoption » qui ne peut d’ailleurs en être une, puisque l’adoption est un acte volontaire par définition, alors que là il s’agirait plutôt d’une allégeance à une figure imposée par un pouvoir qui se fiche des peuples comme d’une guigne ? Je n’en ai pas ouï mention et étant assez bien placé pour être informé sur le sujet des régions ne peux y croire : A contrario, je sais que nombre d’habitants de la région bidon des Pays de La Loire ne savent même pas dans quelle région ils sont : ah oui, certainement qu’ils l’ont « adoptée » la Région.
Non, la vérité c’est que contraints et forcés, la plupart des gens « font avec » les régions administratives et cette déclaration de Fillon montre donc bien une fois de plus, le mépris des jacobins pour les Peuples de France. Notre régime n’est pas la démocratie mais le jacobinisme monarchique (cf : article précédent)
Honte à Fillon et consorts !!!

De l’autre coté, nous avons la Poste qui certes n’en est pas à son coup d’essai dans la moquerie face aux régions : rappelons –nous par exemple le timbre à l’effigie de Becassine ou plus récemment la recommandation par un directeur « local » adressée aux mairies pour modifier les noms de lieux-dits bretons que « la machine » ne lirait pas , qui peut me faire croire que ce directeur a agit de son propre chef ? Face à la mobilisation, la Poste a reculé mais voilà bien autant d’insultes à l’identité bretonne … La Poste, donc, vient de lancer un vaste programme sur quatre ans destiné à mettre en lumière la diversité culturelle de la France par les 22 régions administratives: ... http://www.laposte.fr/Particulier/Actualites/Avec-la-France-comme-j-aime-les-regions-sont-a-l-honneur
On hallucine littéralement !!! Quelle absurdité … Qui peut raisonnablement croire à l’identité d’une région administrative ?
Une identité c’est le peuple qui habite un territoire qui l’a fait, pas l’administration. Une identité se créée par l’Histoire non par la volonté de technocrates définissant un périmètre pour y « enfermer » les gens.
La première des circonscriptions administratives issue de la Révolution Française : le département recoupe-t-il des identités ? Le terme « morbihannais », le terme « finistérien » désignent les habitants du Morbihan, du Finistère mais y-a-t-il une identité morbihannaise, une identité finistérienne ? Aux personnes que j’ai pu rencontrées et auxquelles je posais la question par exemple : « Tu es du Finistère ? », je me suis entendu répondre : « Oui, je suis de Brest » ou bien « de Morlaix ». Elles ne portaient pas leur localisation dans le département comme un étendard.
Qui peut croire à l’identité de la Région des Pays de la Loire ? Pourquoi est-il dépensé des millions d’argent public pour créer la « Pédélie » si l’identité estlà ?
Y-a-t-il résolument une identité « bas-normande » face à une identité « haut-normande » ?
Et la région PACA ? Archétype de la construction administrative dont le nom complet est tellement long : Provence –Alpes-Côtes d’Azur que désormais on emploie un sigle. Cela fleure bon « l’identité » vraiment. Et d’abord, comment désigner cette « identité », nommer ses habitants : Pacaienne, Pacaiens ? On voit d’ici le ridicule …Mais bon, là, je m’arrête, je pourrais donner des idées à certains…
Si certaines régions enfin ont une identité affirmée c’est qu’elles correspondent peu ou prou à des régions historiques telles par exemple : l’Alsace, la Bretagne même amputée par Vichy avec amputation confirmée dans les années 1950 selon le dépeçage cité plus haut. C’est encore une fois l’histoire qui fait l’identité et pas l’administration.
La Poste ne fait pas de politique me dira-t-on, certes, mais en lançant le programme et en prétendant montrer des identités régionales, elle légitimise des constructions technocratiques sans fondement réel dans leur ensemble et se fait le valet du jacobinisme monarchique cité plus haut.
En résumé, cette initiative de la Poste aurait eu du sens si elle avait fait référence aux régions historiques et non aux régions administratives, on le regrettera donc à défaut de s’en étonner et en l’état cette initiative mérite d’être dénoncée.
Et, sans peut-être pour autant chambouler toutes les régions, les réorganisations territoriales qui apparaissent nécessaires devront être faites au plus près des marqueurs historiques et identitaires qui sont autant de marqueurs économiques et en tout état de cause en faisant appel aux Peuples !!!

mardi 19 mai 2009

La République des apparences

Dans un excellent album datant de 1994: A-raok mont kuit (avant de partir), Gilles Servat nous fait don d'une chanson que personnellement j'adore : Pardon Sant Gwildo
que je vous laisse éventuellement découvrir ici :


où la république française est qualifiée de reine des apparences.

Nous en avons eu une nouvelle illustration récemment avec la déclaration de François Fillon à Vannes sur la Réunification.
Ci-dessous le commentaire de l'UDB 44( lien: http: //www.udb44.info)

François Fillon, premier ministre, a parlé à Vannes de la réunification en termes plus démocratiques dans la forme que dans le fond :
« Je sais que le président Le Drian souhaite qu'une consultation soit organisée pour le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. Pourquoi pas? Mais je m'interroge sur le périmètre de cette consultation. C'est avant tout la population de la Loire-Atlantique qu'il faut consulter, ainsi probablement que celle de la région d'accueil et celle de la région quittée ! Quoi qu'il en soit, le Parlement devra avoir son mot à dire. »

Il a aussi affirmé que, comme Balladur, "il est contre des fusions forcées".
Enfin, il s'est prononcé "contre un bouleversement des régions, au moment où les Français commencent à les adopter. "(1)

Examinons ces propos de plus près.

Il y a en France un exemple caricatural de fusion forcée : la "région des Pays de la Loire", fusion de départements dont aucun n'avait fait ce choix.

Il y a aussi un exemple caricatural de "région de départ" non consultée avant d'être amputée d'un département. C'est la Bretagne !

Enfin, sauf à faire mine de prendre au sérieux le "sondage" IFOP publié le 7 mars1 par Ouest-France, on n'aperçoit pas l'ombre d'une adoption populaire de la "région des Pays de la Loire", malgré les incessantes campagnes de propagande financées à leur corps défendant par des citoyens qui ne veulent pas d'elle.

Alors, remettons de la cohérence dans tout ça en redonnant toute la Bretagne à tous les Bretons : ils n'en demandent pas plus ! Et le Conseil régional de cette vraie Bretagne n'aura pas besoin de dépenser un sou d'argent public pour que cette région soit adoptée par ses habitants !

Le reste est discours spécieux et escroquerie à la démocratie. Imagine-t-on vraiment qu'on imposerait encore les "Pays de la Loire" à une Loire-Atlantique qui se serait prononcée pour la réunification par un référendum sans tricherie ? Ne faut-il pas être jacobin jusqu'à la moelle des os pour oser faire "démocratiquement" du reste des Pays de la Loire une souricière où enfermer la Loire-Atlantique ?

Que ceux qui jouent ainsi avec le feu se regardent dans la glace avant de crier " Attention, danger! "

(1): cette phrase fera l'objet partiel d'un très prochain article

dimanche 17 mai 2009

Des suites du match Roazhon-Gwengamp

Pour faire pendant à l'article précédant, je n'hésite pas (encore!!!) à reprendre un article de l'UDBy . Il y a comme cela des moments de grâce!!! (ou presque)

" Mardi 12 mai 2009 le Conseil municipal de Guingamp se prononçait en faveur de la réunification administrative de la Bretagne...

Nous recevons tout juste sur la boîte mail des Jeunes de l'UDB la coupure de presse ci-dessous parue dans « les Pavés dans la Loire » du Ouest-France de Nantes (15-05-2009)





Imaginez la tête des dirigeants de la pseudo région des PDL ?!?!"

Roazhon-Gwengamp an 9 a viz mae, Rennes-Guingamp, le 9 mai 2009, un fantastique coup de pub pour la Bretagne

"De toute façon, c'est la Bretagne qui va gagner!!!"
Cette phrase entendue à maintes reprises avant le match Rennes-Guingamp samedi 9 mai illustre l'esprit qui régnait: Un esprit bon enfant où chacun n'oubliait pas quelle équipe il supportait mais où tout se faisait pacifiquement sans heurts, ni agressivité.
Les Bretons ont montré qu'ils savaient faire la fête, qu'ils savaient vivre et qu'ils savaient se conduire comme en témoigne cette "Marseillaise" qui n'a pas été sifflée quoiqu'on pense de ce chant. Les Bretons ont prouvé qu'affirmer son identité ne signifiait pas exclusion. N'en déplaise à tous ces "Mélenchon" et autres jacobins de tous poils pour qui revendiquer son identité rime avec communautarisme, probablement parce que ce sont eux les communautaristes!!!

Ci-dessous une vidéo réalisée par UDBy ( le groupe des jeunes de l'U.D.B merci à eux)montrant Alan Stivell chantant pour la deuxième fois le "Bro Gozh Ma Zadoù" (mais cette fois-ci a cappela ) et repris par plus de 80 000 personnes.
Un moment extraordinaire!
Oui, vraiment ce soir-là c'est la Bretagne qui a gagné
et la duchesse Anne qui repose non loin a du en avoir du plaisir...

vendredi 8 mai 2009

Le "Bro Gozh Ma Zadoù" au Stade de France : Quand Ouest-France désinforme

J'ai déjà évoqué ici la manipulation et la désinformation auxquelles se livre (parfois?) Ouest-France. Dans son édition du 07 mai 2009, nous en avons une nouvelle démonstration (voir ci-dessous)lors de la citation de morceaux "choisis" de la lettre de Mona Bras en réponse à la décision de la Fédération Française de Football: Il est ainsi suggéré que Mona Bras se satisfait de la décision de la FFF d'une "diffusion" de l'hymne breton 1 heure 30 avant le match alors que cette décision n'était pas connue au moment de la rédaction de la lettre et le journal oublie soigneusement de préciser que l'U.D.B demande à ce que le "Bro Gozh" soit entendu au plus près du temps protocolaire. Le parti passe ainsi pour un parti de "mous", ce qui est proprement désagréable. Plus bas, également, la lettre de Mona Bras.
(Au passage, l'information sur Alan Stivell est fausse, c'est bien lui qui chantera au Stade de France).

jeudi 7 mai 2009

L'hymne breton à la finale de la coupe de France de Football(suite)

La FFF a finalement donné son accord pour que le "Bro Gozh Ma Zadou" soit sonné et chanté au Stade de France. Ce sera Alan Stivell qui officiera comme chanteur.
Cependant, cet accord est subordonné à certaines contraintes protocolaires.
Ci-dessous donc la réponse de l'U.D.B à cet accord...

Réponse à la décision de la FFF au sujet de l’interprétation du Bro gozh ma zadoù.

mercredi 6 mai 2009, par Jef

Le 27 avril dernier, Mona Bras, porte parole de l’Union démocratique bretonne, conseillère régionale de Bretagne, sollicitait la FFF (fédération française de football) pour que l’hymne breton, le Bro Gozh, soit interprété au Stade de France à l’occasion de la finale de la Coupe de France de football qui opposera deux équipes bretonnes, Guingamp et Rennes.

Le président de la FFF vient de répondre positivement, le Bro Gozh sera bien chanté au stade de France. Alan Stivell prêtera sa voix.

L’UDB remercie le président de cette décision et salue l’esprit d’ouverture de la FFF. Cette dernière, en acceptant la demande de l’UDB, reconnaît la diversité culturelle et montre sportivement le chemin du respect des différences, source de richesse.

Considérant qu’il apparaît difficile de déroger au protocole, placé sous la présidence du Chef de l’Etat, il nous est répondu que le Bro Gozh doit être interprété en dehors du temps protocolaire.

Tout en regrettant le caractère fermé du protocole, mais pour respecter ce moment attendu et populaire, l’UDB considère comme une forme de respect incontournable que tous les spectateurs soient arrivés pour entonner l’hymne breton. Pour ce faire, l’UDB demande que le Bro Gozh soit chanté au plus près de la cérémonie protocolaire. Cela participera au respect de l’identité plurielle des Bretons qui sont tout autant Français et Européens. A ce titre, le 9 mai étant la journée de l’Europe, l’interprétation de l’hymne européen aurait aussi du sens.

Enfin, ce match, rendez-vous unique pour les Bretons des cinq départements historiques et ceux de la diaspora, est une occasion fantastique de montrer au Président de la République, Nicolas Sarkozy, que la Bretagne qui gagne sait se réunir dans la joie, le respect, le fair-play, pour offrir à tous un grand spectacle.

L’UDB remercie la FFF qui envoie un message fort de respect des différences, qui font la richesse de la république et qui pourtant souffrent tant du manque de reconnaissance officielle.

Pour l’Union démocratique bretonne, La porte-parole Mona Bras

mardi 5 mai 2009

An 7 a viz even, mouezhiomp Europa -Ekologiezh; le 7 juin, votons Europe-Ecologie

Rappel :Pour une Europe véritablement sociale, pour une Europe écologique , une Europe de la diversité biologique et culturelle, pour que résonne dans sa pleine dimension la devise de l'Europe : "Unis dans la diversité", le 7 juin :votons Europe-Ecologie. Ci-dessous un tract du Rassemblement :


L'hymne breton à la finale de la coupe de France de Football

Le Football est un des marqueurs de l'idendité. Les gwen-ha-du (drapeaux bretons) fleurissent sur les stades. Il est donc légitime de demander à ce que soit entendu lors des matchs où les bretons se produisent, l'hymne de la Région : le Bro Gozh ma Zadoù ainsi que pourrait l'être tout autre hymne régional comme autant de marque de respect des diversités culturelles de notre pays.
Ci-dessous la lettre de Mona Bras , porte parole de l'U.D.B à la F.F.F:

Lettre de Mona Bras à la Fédération Française de Football (le 26 avril 2009)

lundi 4 mai 2009, par Jef

M. Le Président de la FFF M. Le Directeur de la FFF

MM. Les Présidents des clubs de Rennes et de Guingamp

M. le Président du Conseil Régional de Bretagne

Monsieur le Président,

Le 9 mai prochain la Coupe de France de football va se disputer entre deux clubs bretons, ceux de Rennes et de Guingamp : c’est un fait inédit. Cet évènement majeur dans la vie sportive interviendra deux semaines à peine après la finale de Coupe de la Ligue qui aura vu évoluer une autre équipe bretonne, le Vannes Olympique Club.

Football et cyclisme, sports populaires par excellence, ont toujours été à l’honneur en Bretagne et sont de plus en plus une marque d’identité. Il suffit de constater le nombre de drapeaux bretons, les « Gwenn ha du », sortis lors des grands rendez-vous sportifs. A n’en pas douter, la finale de la Coupe de France se jouera sous les couleurs rouge et noire des clubs rennais et guingampais et aussi les couleurs noire et blanche des drapeaux « Gwenn ha du ».

Un désir s’exprime ici en Bretagne : celui d’entendre l’hymne de la Bretagne, le « Bro gozh ma zadoù » (« le vieux pays de mes ancêtres »), avant ou après la Marseillaise selon les exigences du protocole. Ce serait là un signal fort en direction de tous, montrant que la République française, après avoir reconnu en juillet 2008 les langues régionales en les inscrivant dans la Constitution, entend respecter les identités historiques comme les identités nouvelles venues qui sont présentes sur son territoire.

Ce serait aussi, à quelques semaines du renouvellement du Parlement européen, un message fort adressé à toute l’Europe dont la devise, « Unis dans la diversité », mérite d’être illustrée et promue par des actes concrets qui parlent au plus grand nombre. Il ne s’agirait pas d’un message politique au sens politicien mais d’un message civique dont la portée pourrait s’avérer considérable, y compris pour l’image du football et du sport professionnel en général.

Au fil des générations, parce que l’océan les a naturellement ouverts au monde, parce que les deux guerres mondiales les ont également douloureusement frappés, les Bretons ont développé une capacité à associer plutôt qu’opposer les identités. Fiers d’être bretons, ils se sentent également français et européens et ne voient pas de contradiction dans l’affirmation de ces identités complémentaires. Nous considérons que cette symbiose d’identités est une chance pour la République tout entière ; encore doit-elle la saisir. La finale du 9 mai 2009 est une opportunité pour faire passer ce message universel de cohésion dans le respect de la pluralité. Les grandes voix, tant masculines que féminines, ne manquent pas pour que cette finale de la coupe de France aux couleurs bretonnes soit l’occasion d’ajouter les couplets du « Bro gozh ma zadoù » à ceux de la Marseillaise.

Nous vous remercions par avance pour l’accueil favorable que vous réserverez à notre requête, notre souhait étant que ce match Rennes-Guingamp se déroule dans le meilleur esprit et soit un moment inoubliable pour que gagnent la Bretagne et la République tout entière.

Sportivement vôtre,

A Guingamp le dimanche 26 avril 2009.

Mme Mona BRAS

Adjointe au maire de Guingamp

Conseillère régionale

Porte-parole de l’ UDB, Union démocratique bretonne.

Tu dehoù pellañ e Gwerliskin ? Nann Trugarez

Ur "video" kaset gant U.D.B yaouank:

lundi 4 mai 2009

Le voile de l'extrème-droite

L'extrème-droite tente une nouvelle percée en Bretagne en avançant masquée.
Levons le voile et restons vigilants!!!
Ci-dessous un communiqué de l'U.D.B:

Extrême droite, nouvelle tentative de hold-up sur l’identité bretonne

lundi 4 mai 2009, par Jef

L’Union démocratique bretonne met en garde, en particulier les jeunes, contre une nouvelle mouvance d’extrême droite « Jeune Bretagne », d’autant plus dangereuse qu’ elle avance masquée sous une devise à l’apparence trompeuse : « identité-écologie-solidarité », en l’occurrence faux-nez de la xénophobie, voire d’un racisme aux relents fascisants.

Maison de l’Extrème droite à Guerlesquin
par Jeunes-UDB

L’UDB dénonce le détournement des valeurs qui fondent le combat démocratique breton par cette mouvance issue d’un courant de l’extrême droite française dont le gourou est Gilles Malliakaris et qui dissimule son radicalisme de droite derrière une phraséologie pseudo marxiste, écologiste et identitaire afin de semer la confusion et d’attirer des jeunes, ou des moins jeunes de différents profils.

Si les crises sont des opportunités pour changer les modèles sociaux économiques et les comportements individuels, elles sont aussi des moments où chômage et difficultés économiques génèrent une colère individuelle et sociale qui peut faire le lit des idéologies extrémistes et fascisantes. L’histoire du XXè siècle nous montre qu’à la crise financière et sociale de 1929 succéda la dérive totalitaire du continent européen.

L’ UDB invite donc les Bretons à la vigilance et au discernement.

L’identité que défend l’UDB est une identité à vocation universelle, destinée à enrichir le monde de sa différence et non à dresser les hommes les uns contre les autres.

L’écologie que défend l’ UDB est celle de la biodiversité et de la préservation de la planète et de ses ressources pour les générations futures.

La solidarité que défend l’ UDB est celle de la solidarité intergénérationnelle, de la solidarité dans les échanges commerciaux et culturels nord-sud, de la solidarité envers les réfugiés économiques, politiques, climatiques, les victimes de famines, de conflits armés, de régimes totalitaires.
http://www.dailymotion.com/video/x96hqv_maison-de-lextreme-droite-a-guerles_news

« Chacun a la responsabilité de désobéir aux lois injustes » disait Martin Luther King. Chacun d’entre nous a la responsabilité de désobéir à la « directive de la honte », chacun d’entre nous a le devoir de protéger les sans-papiers et de défendre leurs droits inscrits dans la déclaration universelle des droits de l’ homme de 1948. Ce à quoi s’oppose le groupuscule « Jeune Bretagne », comme il en a fait la démonstration récemment à St Brieuc en voulant perturber les « cercles de silence » en faveur des sans-papiers.