Ci-dessous le texte de mon intervention et en lien
le compte -rendu par l'office de la langue bretonne/Ofis ar Brezhoneg :
Discours pour la signature de la Charte « Ya d’ar Brezhoneg »
à Hennebont, le 9 décembre 2009
Prezegenn evit sinadur ar garta « Ya d’ar Brezhoneg » e Henbont , an 9vet a viz Kerzu 2009
Arabat deoc'h ober biloù, prezegennoù hir ne fell ket din distagañ , nemet evit diskouez deoc'h, e berr gomzoù, diarbennoù hon eus degemeret ha lârout deoc'h pegen koutant on da welout kêr-Henbont emoustlañ evit ar brezhoneg. Ha koulskoude, ne c'hellan ket tridal gant al levenez pa welan stad ar brezhoneg. Kalz a dra a chom d'ober c'hoazh met ezhomm hor befe da zisplegañ perak e labouromp evit reiñ en-dro e blas d'ar brezhoneg er vuhez foran ?
Ne vous inquiétez pas!!! je ne vais pas vous faire de longs discours juste vous présenter en quelques mots les mesures que nous avons adoptées et vous exprimer ma joie de voir la ville d'Hennebont s'engager pour la langue bretonne , joie un peu ternie , cependant , par l'état de cette langue qui justifierait, s'il en était besoin, nos actes pour la réappropriation du breton dans la vie publique...
Mais, auparavant, je voudrais vous remercier pour votre présence à cette cérémonie
Et aussi, excuser, les personnes absentes qui, je le sais, regrettent de ne pouvoir être là :
Notamment, madame Lena Louarn, Présidente de l’Office et monsieur Le Maire Gérard Perron retenu par ses obligations de conseiller général.
Le 22 octobre, en sa séance du conseil municipal, La Ville d’Hennebont a, donc, selon le mot de monsieur Le Maire, vécu un moment historique : le vote à l’unanimité du bordereau conduisant à l’adhésion de la Ville à la charte Ya d’Ar Brezhoneg /Oui au Breton, outil mis en place par l’Office de la Langue Bretonne pour contribuer à la pérennisation de cet élément de notre patrimoine qu’est la langue bretonne.
La Ville d’Hennebont s’est donc engagée à adhérer au niveau 2 de certification de la Charte qui en comporte 4 et a choisi 13 actions sur les 40 que comportent ce texte :
Parmi ces 13 actions, certaines sont déjà en place depuis un certain temps tel que
-l’éditorial bilingue dans le bulletin municipal,
- les cartons d’invitation bilingues pour les manifestations culturelles organisées par la mairie,
- les cartons d’invitations bilingues pour les manifestations organisées par le maire en dehors du seul champ culturel,
Et d’autres sont donc à mettre en place ou à « améliorer » :
-Mise en place de panneaux bilingues aux entrées et sorties de la commune (police et taille de caractère identique dans les deux langues),
-Message bilingue sur le répondeur de la mairie.
-Papier à en-tête bilingue,
-Mise en ligne d’une version bretonne sur le site internet de la mairie,
-Installer des plaques de rue bilingues lors des renouvellements de plaques ou à l’occasion de création de voies,
-Logo de la mairie bilingue,
-Mise en place d’une signalétique directionnelle bilingue sur le périmètre de la Commune,
-Missionner l’Office de la Langue Bretonne pour la réalisation d’une étude toponymique de la Commune avec pour objectif la mise en place d’une signalétique respectueuse du patrimoine linguistique de la Commune.
-Financement d’actions de formation professionnelle permettant aux agents territoriaux volontaires d’apprendre la langue bretonne ou de se perfectionner en Breton.
Enfin, pour se donner les moyens de sa politique, la municipalité a choisi de signer avec l’Office de la Langue Bretonne un contrat de mission pour inscrire l’action dans la durée et en assurer le suivi.
Et nous nous sommes donné au moins trois ans pour réaliser au minimum 10 de ces actions en vu de la labellisation au niveau 2 de La Charte.
Voilà, je profite aussi de l’occasion qui m’est donnée pour vous annoncer que l’engagement de la Ville d’Hennebont pour la langue et la culture bretonne trouvera aussi sa concrétisation dans deux évènements pour l’année 2010 :
D’une part, la course pour la langue bretonne : Ar Redadeg a di da di qui se déroulera du 10 au 15 mai 2010 et qui passera au port d’Hennebont le 12 mai à 5h 30 à laquelle la Ville participera
Et, d’autre part, la mise en place d’une semaine culturelle sur une thématique :
« Culture d’ici, culture d’ailleurs » qui verra donc s’associer les associations culturelles bretonnes hennebontaises et les comités de jumelage et qui, elle, aura lieu du 24 avril au 2 mai 2010."
samedi 19 décembre 2009
dimanche 29 novembre 2009
Ret eo da gouarnamant Sarkozy adwelout e raktres: Le gouvernement Sarkozy doit revoir son projet
Le 27 novembre 2009: après un voeu relatif à l'appel "L'ultimatum climatique" qui a pour but d'inciter les décideurs à des engagements très fort lors du sommet de Copenhague qui aura lieu du 7 au 19 décembre prochain, le Conseil Municipal d'Hennebont a voté à une écrasante majorité une proposition de voeu de l'Association des Petites Villes de France (A.P.V.F) invitant le gouvernement Sarkozy à revoir son projet de réforme territoriale et fiscale.
Ci-dessous le texte de mon intervention :
"Au delà du discours sur le mille-feuille administratif, qui a sa part de vérité, et des paroles se voulant rassurantes de monsieur le Premier Ministre au congrès des Maires, nous devons, effectivement, nous interroger sur la méthode, c’est à dire les réformes en cours, qui laisse pour le moins à désirer.
Il y a 20 ou 30 ans, ma formation politique avait popularisé le slogan : « Paris nous pompe ». Aujourd’hui de toute évidence, il serait juste de dire : « Neuilly nous trompe »..
Neuilly nous trompe d’abord en déclarant vouloir aller de l’avant alors que la notion même d'intérêt régional est niée à travers le projet de suppression de la « compétence générale » que le législateur a confiée aux régions il y a 25 ans.
Or, sans la clause de « compétence générale » l'Université de Bretagne Sud, par exemple, n'existerait pas car la Région, comme les autres niveaux de collectivité, a dû la cofinancer pour qu'elle sorte des cartons. Constatons que c'est ce même pouvoir voulant supprimer cette clause qui a imposé à la Région en 2008 un engagement de 650 millions d'euros pour consentir lui-même à engager un milliard dans le projet « Bretagne Grande Vitesse » pourtant déclaré d'intérêt national. Alors, faut-il parler de duplicité ou d'aveuglement de la part du pouvoir central?
La suppression de la clause de « compétence générale » additionnée à l'élection de 80% des futurs « conseillers territoriaux » non plus à l'échelle de la Région mais dans des cantons, c'est-à-dire sur une profession de foi forcément localiste, cela signifie tout simplement la négation de la Bretagne comme territoire où peut s'exprimer l'intérêt général. C'est effectivement un retour de trente ans en arrière et donc une recentralisation sans précédent au moment même où nous venons de l’évoquer doit avoir lieu le sommet de Copenhague sur le climat et où, selon l’ONU, les régions apparaissent comme l’échelon pertinent pour lutter contre le dérèglement climatique. Le décalage pour ne pas dire la contradiction entre les déclarations du gouvernement sur le dérèglement climatique et ce qu’il compte faire des Régions apparaît ainsi de façon flagrante.
Par ailleurs, où est la simplification de la carte administrative censée justifier cette pseudo-réforme? Bien au contraire elle crée un échelon supplémentaire à double déclinaison (bonjour la simplification!): les « métropoles », statut réservé aux actuelles communautés urbaines ou d'agglomération de plus de 450.000 habitants, et les « pôles métropolitains » (sorte de 2ème division) qui « regroupent des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre formant un ensemble de plus de 450.000 habitants (et dont) l'un d'entre eux comporte plus de 200.000 habitants ».
La loi prévoit que ces « métropoles », qui seraient au nombre de 8 (dont Nantes), puissent s'approprier les compétences économiques des régions et des départements car « les compétences économiques sont en effet prioritaires pour la réussite des métropoles françaises dans la compétition urbaine européenne et internationale ». Ici l'idéologie qui sous-tend ce projet de loi apparaît crûment: celle d'une Europe livrée à l'ultralibéralisme par la compétition sauvage entre les aires urbaines, au mépris du souci des équilibres de développement à l'intérieur des régions. C'est toute la tradition bretonne, fondée sur un maillage urbain fait de villes petites ou moyennes, qui est mise à bas, au profit d'une vision « midi-pyrénéenne »: Toulouse et le désert autour. C'est une perspective inacceptable pour la Bretagne. Notons aussi que cette métropolisation à marche forcée, en concentrant davantage les activités économiques dans les villes les plus grandes et en allongeant les navettes quotidiennes domicile-travail (car le foncier et l'immobilier seront inaccessibles en ville aux revenus faibles ou moyens), ira fatalement à l'encontre des objectifs fixés dans les lois dites du Grenelle de l'environnement que sont la lutte contre l'étalement urbain et la réduction des émissions de gaz à effet de serre générées par les transports (là encore on voit le double discours )
Neuilly nous dit aussi qu’il faut alléger considérablement la fiscalité des entreprises au nom de la compétitivité. La conséquence est évidente : alors qu’aujourd’hui, le citoyen et l’entreprise contribuent presque à part égale aux budgets locaux, le gouvernement met l’impact majeur sur le citoyen. Neuilly nous dit qu’il faut que les collectivités se gèrent mieux. Pour cela, il faudrait renforcer leur capacité d’initiative et donc leur autonomie fiscale. En supprimant une part majeure de l’impôt local et en nous le compensant par des dotations et des prélèvements nationaux, le gouvernement nous prépare comme nous l’avons vu précédemment à une gigantesque recentralisation fiscale . En clair, la centralisation qui est un échec de gestion pour un état surendetté est érigée en modèle pour les collectivités. Il y a bien là une démarche scandaleuse à rebours de l’histoire et du bon sens.
Le sens des projets du gouvernement est double : d’abord, prendre dans la caisse de l’Agglo, d’un département qu’on ne supprime pourtant pas et de la région, pour retrouver les moyens de faire payer par la France entière, par toutes les régions, la seule Région capitale du grand Paris, avec des méthodes qui ont pour but d’en faire surtout le grand Neuilly ! C’est un holp-up fiscal sans précédent qui affaiblira la capacité d’investissement public sur notre territoire.
Mais le sens de tout cela, c’est aussi de lutter contre l’action publique : en privant les collectivités de moyens de gestion, il y a là une stratégie pour remettre les grands groupes dont les sièges sont à la Défense dans le jeu de la gestion de l’eau, du transport, de la restauration publique voire de la culture, pour leur profit et non au profit de l’habitant.
Voilà donc une réforme qui recentralise les richesses et les commandes, au profit du libéralisme et au détriment de notre développent local.
Cela nous concerne d’autant plus, habitant le Pays de Lorient que cette réforme est faite au nom de l’industrie productive. Là ce n’est pas une tromperie, c’est une erreur stratégique. Nos territoires ont besoin d’un équilibre entre activités de service et de production qui s’entraînent l’une-l’autre. Mais quel maire ou président d’Agglo va désormais travailler à accompagner l’activité de production, s’il doit passer du temps à l’attirer et à limiter son impact environnemental, sans ne plus en avoir de retour fiscal ? On se prépare un chapelet d’agglos qui se battront pour ne plus attirer que des activités de services dans des grosses structures, les seules à rapporter de la taxe ! Neuilly oublie Billancourt !
Voilà, pour moi, NEUILLY DOIT REVOIR SA COPIE
ET C’EST LA RAISON POUR LAQUELLE , JE VOTERAIS LE TEXTE QUI NOUS EST PRESENTE CE SOIR"
Nota : n'oubliez pas de signer l'appel "L'ultimatum climatique" :
Ci-dessous le texte de mon intervention :
"Au delà du discours sur le mille-feuille administratif, qui a sa part de vérité, et des paroles se voulant rassurantes de monsieur le Premier Ministre au congrès des Maires, nous devons, effectivement, nous interroger sur la méthode, c’est à dire les réformes en cours, qui laisse pour le moins à désirer.
Il y a 20 ou 30 ans, ma formation politique avait popularisé le slogan : « Paris nous pompe ». Aujourd’hui de toute évidence, il serait juste de dire : « Neuilly nous trompe »..
Neuilly nous trompe d’abord en déclarant vouloir aller de l’avant alors que la notion même d'intérêt régional est niée à travers le projet de suppression de la « compétence générale » que le législateur a confiée aux régions il y a 25 ans.
Or, sans la clause de « compétence générale » l'Université de Bretagne Sud, par exemple, n'existerait pas car la Région, comme les autres niveaux de collectivité, a dû la cofinancer pour qu'elle sorte des cartons. Constatons que c'est ce même pouvoir voulant supprimer cette clause qui a imposé à la Région en 2008 un engagement de 650 millions d'euros pour consentir lui-même à engager un milliard dans le projet « Bretagne Grande Vitesse » pourtant déclaré d'intérêt national. Alors, faut-il parler de duplicité ou d'aveuglement de la part du pouvoir central?
La suppression de la clause de « compétence générale » additionnée à l'élection de 80% des futurs « conseillers territoriaux » non plus à l'échelle de la Région mais dans des cantons, c'est-à-dire sur une profession de foi forcément localiste, cela signifie tout simplement la négation de la Bretagne comme territoire où peut s'exprimer l'intérêt général. C'est effectivement un retour de trente ans en arrière et donc une recentralisation sans précédent au moment même où nous venons de l’évoquer doit avoir lieu le sommet de Copenhague sur le climat et où, selon l’ONU, les régions apparaissent comme l’échelon pertinent pour lutter contre le dérèglement climatique. Le décalage pour ne pas dire la contradiction entre les déclarations du gouvernement sur le dérèglement climatique et ce qu’il compte faire des Régions apparaît ainsi de façon flagrante.
Par ailleurs, où est la simplification de la carte administrative censée justifier cette pseudo-réforme? Bien au contraire elle crée un échelon supplémentaire à double déclinaison (bonjour la simplification!): les « métropoles », statut réservé aux actuelles communautés urbaines ou d'agglomération de plus de 450.000 habitants, et les « pôles métropolitains » (sorte de 2ème division) qui « regroupent des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre formant un ensemble de plus de 450.000 habitants (et dont) l'un d'entre eux comporte plus de 200.000 habitants ».
La loi prévoit que ces « métropoles », qui seraient au nombre de 8 (dont Nantes), puissent s'approprier les compétences économiques des régions et des départements car « les compétences économiques sont en effet prioritaires pour la réussite des métropoles françaises dans la compétition urbaine européenne et internationale ». Ici l'idéologie qui sous-tend ce projet de loi apparaît crûment: celle d'une Europe livrée à l'ultralibéralisme par la compétition sauvage entre les aires urbaines, au mépris du souci des équilibres de développement à l'intérieur des régions. C'est toute la tradition bretonne, fondée sur un maillage urbain fait de villes petites ou moyennes, qui est mise à bas, au profit d'une vision « midi-pyrénéenne »: Toulouse et le désert autour. C'est une perspective inacceptable pour la Bretagne. Notons aussi que cette métropolisation à marche forcée, en concentrant davantage les activités économiques dans les villes les plus grandes et en allongeant les navettes quotidiennes domicile-travail (car le foncier et l'immobilier seront inaccessibles en ville aux revenus faibles ou moyens), ira fatalement à l'encontre des objectifs fixés dans les lois dites du Grenelle de l'environnement que sont la lutte contre l'étalement urbain et la réduction des émissions de gaz à effet de serre générées par les transports (là encore on voit le double discours )
Neuilly nous dit aussi qu’il faut alléger considérablement la fiscalité des entreprises au nom de la compétitivité. La conséquence est évidente : alors qu’aujourd’hui, le citoyen et l’entreprise contribuent presque à part égale aux budgets locaux, le gouvernement met l’impact majeur sur le citoyen. Neuilly nous dit qu’il faut que les collectivités se gèrent mieux. Pour cela, il faudrait renforcer leur capacité d’initiative et donc leur autonomie fiscale. En supprimant une part majeure de l’impôt local et en nous le compensant par des dotations et des prélèvements nationaux, le gouvernement nous prépare comme nous l’avons vu précédemment à une gigantesque recentralisation fiscale . En clair, la centralisation qui est un échec de gestion pour un état surendetté est érigée en modèle pour les collectivités. Il y a bien là une démarche scandaleuse à rebours de l’histoire et du bon sens.
Le sens des projets du gouvernement est double : d’abord, prendre dans la caisse de l’Agglo, d’un département qu’on ne supprime pourtant pas et de la région, pour retrouver les moyens de faire payer par la France entière, par toutes les régions, la seule Région capitale du grand Paris, avec des méthodes qui ont pour but d’en faire surtout le grand Neuilly ! C’est un holp-up fiscal sans précédent qui affaiblira la capacité d’investissement public sur notre territoire.
Mais le sens de tout cela, c’est aussi de lutter contre l’action publique : en privant les collectivités de moyens de gestion, il y a là une stratégie pour remettre les grands groupes dont les sièges sont à la Défense dans le jeu de la gestion de l’eau, du transport, de la restauration publique voire de la culture, pour leur profit et non au profit de l’habitant.
Voilà donc une réforme qui recentralise les richesses et les commandes, au profit du libéralisme et au détriment de notre développent local.
Cela nous concerne d’autant plus, habitant le Pays de Lorient que cette réforme est faite au nom de l’industrie productive. Là ce n’est pas une tromperie, c’est une erreur stratégique. Nos territoires ont besoin d’un équilibre entre activités de service et de production qui s’entraînent l’une-l’autre. Mais quel maire ou président d’Agglo va désormais travailler à accompagner l’activité de production, s’il doit passer du temps à l’attirer et à limiter son impact environnemental, sans ne plus en avoir de retour fiscal ? On se prépare un chapelet d’agglos qui se battront pour ne plus attirer que des activités de services dans des grosses structures, les seules à rapporter de la taxe ! Neuilly oublie Billancourt !
Voilà, pour moi, NEUILLY DOIT REVOIR SA COPIE
ET C’EST LA RAISON POUR LAQUELLE , JE VOTERAIS LE TEXTE QUI NOUS EST PRESENTE CE SOIR"
Nota : n'oubliez pas de signer l'appel "L'ultimatum climatique" :
lundi 16 novembre 2009
Enquête sur l’identité nationale ? Réforme territoriale ? De qui se moque-t-on ? des Français !!!
Il paraît que les caisses sont vides ou pour mieux dire que le déficit de la France atteint des proportions abyssales !!! C’est peut –être (sans doute ?) vrai….
En ce cas, que vient alors faire cette enquête aux relents nauséabonds et à grand renfort de moyens sur l’ « identité nationale » ?
Certes, pourra-t-on dire que le coût de cette enquête ne représente pas grand chose dans le budget de l’Etat mais lorsqu’on nage en plein déficit, on se passe du superflu non ? car enfin, y-a-t-il une urgence à cette enquête ? que cherche-t-on à montrer ? les français sont –ils tous fait du moule unique de la France Une et Indivisible alors même que la constitution française reconnaît la diversité culturelle sur son territoire ? (il suffit pour s’en convaincre de reprendre l’article 75-1 : « les langues régionales(qui sont comme chacun sait des marqueurs d’identité n.d.r ) font partie du patrimoine de la France » ) Non, cela ressemble fort à une entourloupe intellectuelle : on donne dans la reconnaissance multiculturelle et dans le même temps : on cherche à resserrer les boulons du jacobinisme avec cette « enquête »
Et on dépense encore de l’argent alors que répétons le : « Les caisses sont vides puisqu’on vous le dit » …Elles sont même tellement vides les caisses publiques que tient, on va en remettre un coup pour la décentralisation : eh oui , mesdames messieurs : vous n’ignorez pas l’existence dans l’organisation administrative française du « mille-feuilles » administratif ?(cela c’est vrai )
et bien nous avons trouvé le remède : nous allons créé de nouveaux types de conseillers : les conseillers territoriaux qui seront à la fois des conseillers régionaux et des conseillers généraux et leur nombre sera ainsi réduit de moitié parce vous savez les élus cela coûte : hein ? est-ce bien là le problème : si les élus sont indemnisés c’est bien normal et en les réduisant de moitié y gagnera-t-on franchement ? Les fonctionnaires territoriaux, eux , seront toujours là (heureusement pour eux) et la masse salariale qu’ils représentent n’est-elle pas largement plus importante ? non, tout cela relève bien de l’affichage et de la moquerie pure.
J’ai dit qu’on annonçait un coup « pour la décentralisation » mais on le voit bien déjà avec l’exemple des élus : c’est plutôt un coup contre la décentralisation car la décentralisation c’est le renforcement des régions …
Que restera-t-il donc de l’institution régionale avec ce nouveau statut d’élus ? La crainte est d’autant plus grande lorsqu’on annonce la fin de la clause de compétence générale pour les régions : on nous dit que c’est pour éviter des doublons alors que cette clause sert au contraire de variable d’ajustement et qu’on sait que les doublons se passent souvent et beaucoup au niveau des services de l’Etat. Concrètement en fait les Régions ne devraient plus avoir de moyens d’agir sans se retourner vers l’Etat : C’est donc bien de RECENTRALISATION qu’il s’agit alors même que les Régions sont reconnus comme des échelons pertinents de développement et de lutte contre le réchauffement climatique par l’ONU.
Encore une chose : on nous dit les pays cela ne marche pas alors on va les supprimer… Et bien si les pays cela fonctionne peut-être pas partout mais en certains endroits (regardez la Bretagne) seulement voilà : HORS DE QUESTION DE RECONNAITRE LES SPECIFICITES TERRITORIALES… :
Et on vous lance ensuite la grande enquête sur l’identité nationale comme pour convaincre qu’il y a une seule et unique façon d’être français….en dépit des évidences historiques, en dépit des mentions constitutionnelles…
Vraiment :ON SE MOQUE DE NOUS
En ce cas, que vient alors faire cette enquête aux relents nauséabonds et à grand renfort de moyens sur l’ « identité nationale » ?
Certes, pourra-t-on dire que le coût de cette enquête ne représente pas grand chose dans le budget de l’Etat mais lorsqu’on nage en plein déficit, on se passe du superflu non ? car enfin, y-a-t-il une urgence à cette enquête ? que cherche-t-on à montrer ? les français sont –ils tous fait du moule unique de la France Une et Indivisible alors même que la constitution française reconnaît la diversité culturelle sur son territoire ? (il suffit pour s’en convaincre de reprendre l’article 75-1 : « les langues régionales(qui sont comme chacun sait des marqueurs d’identité n.d.r ) font partie du patrimoine de la France » ) Non, cela ressemble fort à une entourloupe intellectuelle : on donne dans la reconnaissance multiculturelle et dans le même temps : on cherche à resserrer les boulons du jacobinisme avec cette « enquête »
Et on dépense encore de l’argent alors que répétons le : « Les caisses sont vides puisqu’on vous le dit » …Elles sont même tellement vides les caisses publiques que tient, on va en remettre un coup pour la décentralisation : eh oui , mesdames messieurs : vous n’ignorez pas l’existence dans l’organisation administrative française du « mille-feuilles » administratif ?(cela c’est vrai )
et bien nous avons trouvé le remède : nous allons créé de nouveaux types de conseillers : les conseillers territoriaux qui seront à la fois des conseillers régionaux et des conseillers généraux et leur nombre sera ainsi réduit de moitié parce vous savez les élus cela coûte : hein ? est-ce bien là le problème : si les élus sont indemnisés c’est bien normal et en les réduisant de moitié y gagnera-t-on franchement ? Les fonctionnaires territoriaux, eux , seront toujours là (heureusement pour eux) et la masse salariale qu’ils représentent n’est-elle pas largement plus importante ? non, tout cela relève bien de l’affichage et de la moquerie pure.
J’ai dit qu’on annonçait un coup « pour la décentralisation » mais on le voit bien déjà avec l’exemple des élus : c’est plutôt un coup contre la décentralisation car la décentralisation c’est le renforcement des régions …
Que restera-t-il donc de l’institution régionale avec ce nouveau statut d’élus ? La crainte est d’autant plus grande lorsqu’on annonce la fin de la clause de compétence générale pour les régions : on nous dit que c’est pour éviter des doublons alors que cette clause sert au contraire de variable d’ajustement et qu’on sait que les doublons se passent souvent et beaucoup au niveau des services de l’Etat. Concrètement en fait les Régions ne devraient plus avoir de moyens d’agir sans se retourner vers l’Etat : C’est donc bien de RECENTRALISATION qu’il s’agit alors même que les Régions sont reconnus comme des échelons pertinents de développement et de lutte contre le réchauffement climatique par l’ONU.
Encore une chose : on nous dit les pays cela ne marche pas alors on va les supprimer… Et bien si les pays cela fonctionne peut-être pas partout mais en certains endroits (regardez la Bretagne) seulement voilà : HORS DE QUESTION DE RECONNAITRE LES SPECIFICITES TERRITORIALES… :
Et on vous lance ensuite la grande enquête sur l’identité nationale comme pour convaincre qu’il y a une seule et unique façon d’être français….en dépit des évidences historiques, en dépit des mentions constitutionnelles…
Vraiment :ON SE MOQUE DE NOUS
samedi 14 novembre 2009
Na zisoñjit ket ar Pobl Vreizh : N'oubliez pas le Peuple Breton
Un article des jeunes de l'U.D.B.

Pour tout savoir sur la campagne d'Europe-Ecologie, pour tout savoir sur l'actualité bretonne, n'oubliez pas le Peuple breton!
Dans le numéro du mois, il est question de la crise du lait, de la réforme territoriale, véritable camouflet à la régionalisation, de cultures avec une interview de Lisardo Lombardia, le directeur du festival interceltique de Lorient, de social avec un article sur Chaffoteaux à St Brieuc, d'international avec un article sur les minorités hongroises en Slovaquie, d'économie avec la marque Stered, d'histoire avec un article de Jean-Yves Eveillard...
Tout ça pour un prix très raisonnable: 3,5€ le numéro. Vous trouvez ça cher? Vous n'avez qu'à vous abonner! C'est encore moins cher: 35€ les 11 numéros soit un gratuit plein tarif. 15€ pour les moins de 25 ans! Ceux qui trouvent ça encore cher ne lisent jamais de magazine!

Pour tout savoir sur la campagne d'Europe-Ecologie, pour tout savoir sur l'actualité bretonne, n'oubliez pas le Peuple breton!
Dans le numéro du mois, il est question de la crise du lait, de la réforme territoriale, véritable camouflet à la régionalisation, de cultures avec une interview de Lisardo Lombardia, le directeur du festival interceltique de Lorient, de social avec un article sur Chaffoteaux à St Brieuc, d'international avec un article sur les minorités hongroises en Slovaquie, d'économie avec la marque Stered, d'histoire avec un article de Jean-Yves Eveillard...
Tout ça pour un prix très raisonnable: 3,5€ le numéro. Vous trouvez ça cher? Vous n'avez qu'à vous abonner! C'est encore moins cher: 35€ les 11 numéros soit un gratuit plein tarif. 15€ pour les moins de 25 ans! Ceux qui trouvent ça encore cher ne lisent jamais de magazine!
vendredi 13 novembre 2009
Lâret ho peus : anav gall ? Vous avez dit : identité française ?
Je reproduis ici , in extenso, un communiqué de l'U.D.B sur cette lamentable initiative du gouvernement Sarkozy :
La République française victime d’une crampe identitaire ?
mardi 10 novembre 2009,
Après une campagne présidentielle qui avait vu en 2007 le candidat Nicolas Sarkozy promettre un ministère de l’immigration et de l’identité nationale et la candidate Ségolène Royal prôner le drapeau tricolore dans chaque famille, le débat sur l’identité nationale apparaît comme une tentative de récupération de l’électorat du Front national et une déviation nationaliste du discours politique à la veille des régionales de mars 2010.
Le préambule d’Éric Besson à ce débat est révélateur des trois grandes peurs de la République et de ceux qui lui vouent un culte selon les termes mêmes employés par le ministre :
« Les dérives du nationalisme, le développement de nouvelles formes de communautarisme et de régionalisme, la construction progressive d’une identité européenne, la mondialisation des échanges apparaissent à certains comme susceptibles de remettre en cause l’idée même de Nation. »
Ainsi donc les trois grandes peurs de la France seraient la région, l’Europe, la globalisation. On serait si bien entre soi, sans l’ennemi de l’intérieur et celui de l’extérieur...
Ce que certains appellent l’Universalisme aveugle serait-il en bout de route ? Surtout lorsque cet universalisme promeut ceux qui sont dans un certain moule, un stéréotype assurément universel : un homme blanc, parlant cette langue universelle qu’est le français et appartenant à une catégorie socioprofessionnelle pas trop défavorisée....
Au questionnaire fermé proposé pour ce grand débat, aux symboles d’identification nationale que seraient le drapeau tricolore, la Marseillaise, la République, la langue française, l’UDB préfère les valeurs républicaines que sont la liberté, l’égalité, la fraternité ; l’UDB préfère les valeurs européennes de respect des différences et des identités plurielles résumées dans la devise de l’Union européenne : « Unis dans la diversité »
L’État-Nation tout puissant, qui a atteint son apogée avec l’Empire colonial français quasi autosuffisant, se révèle impuissant face au pouvoir de la finance internationale : délocalisations, plans de licenciements, ingérence des lobbies dans l’exercice du pouvoir, crise et chômage. Pire, l’État-Nation collabore avec le libéralisme, détruit les services publics, fait voter le bouclier fiscal soit 15 milliards d’euros de remise d’impôts accordés chaque année aux 5% des Français les plus riches et accumule les déficits publics, soit 140 milliards d’euros pour 2009 !
Être Français ( La Chanson du Dimanche de l’Avent n°1 )
par lachansondudimanche
Pour l’UDB la réponse à ce désastre humain est la reterritorialisation des activités humaines dans le cadre d’une nouvelle dialectique région-Europe, favorisant des réponses de proximité.
L’UDB dénonce cet État-Nation arrogant qui refuse l’autre dans sa différence et sa singularité ; État-Nation communautarisé qui répond par l’assimilation forcée et la karchérisation à la diversité ethnique, culturelle et linguistique.
Liberté, égalité, fraternité ? ou Charter, karcher et misères ? Si le nationalisme républicain et la fidélité à l’identité nationale prennent le pas sur le respect des droits et des devoirs impliqués par l’appartenance à l’humanité, alors l’humanité est en danger ici même.
Le débat opportuniste imposé par Sarkozy et Besson n’a d’autre visée que de détourner l’attention des vrais sujets. Où est le Plan Marshall promis pour les banlieues ? Où est l’école de l’égalité pour tous avec la fin de la carte scolaire et la formation de ghettos scolaires ? Où est la péréquation entre individus et territoires ? Où est la garantie de moyens de fonctionnement et d’investissement pour les collectivités ? Où est l’anticipation pour le changement climatique et ses drames annoncés, ses migrations contraintes, ses solidarités à inventer ?
A l’identité nationale d’Éric Besson, ancien socialiste, l’UDB préfère les propositions d’Edgar Morin : « Les impératifs d’aujourd’hui d’une politique de civilisation sont la solidarité, le ressourcement identitaire, la convivialité et la moralisation opposés à l’isolement, au cloisonnement, à l’anonymat, à l’irresponsabilité et à la dégradation de la qualité de la vie ».
Pour l’UDB, chanter la Marseillaise ne va pas chauffer les logements des 10 millions de victimes de la précarité énergétique, hisser le drapeau tricolore ne va pas gommer la xénophobie, faire l’apologie de la République ne va pas faire disparaître l’héritage colonial, imposer le français comme langue unique ne va pas imposer la liberté, l’égalité et la fraternité dans les politiques publiques.
Pour l’Union démocratique bretonne,
La porte-parole Mona Bras
La République française victime d’une crampe identitaire ?
mardi 10 novembre 2009,
Après une campagne présidentielle qui avait vu en 2007 le candidat Nicolas Sarkozy promettre un ministère de l’immigration et de l’identité nationale et la candidate Ségolène Royal prôner le drapeau tricolore dans chaque famille, le débat sur l’identité nationale apparaît comme une tentative de récupération de l’électorat du Front national et une déviation nationaliste du discours politique à la veille des régionales de mars 2010.
Le préambule d’Éric Besson à ce débat est révélateur des trois grandes peurs de la République et de ceux qui lui vouent un culte selon les termes mêmes employés par le ministre :
« Les dérives du nationalisme, le développement de nouvelles formes de communautarisme et de régionalisme, la construction progressive d’une identité européenne, la mondialisation des échanges apparaissent à certains comme susceptibles de remettre en cause l’idée même de Nation. »
Ainsi donc les trois grandes peurs de la France seraient la région, l’Europe, la globalisation. On serait si bien entre soi, sans l’ennemi de l’intérieur et celui de l’extérieur...
Ce que certains appellent l’Universalisme aveugle serait-il en bout de route ? Surtout lorsque cet universalisme promeut ceux qui sont dans un certain moule, un stéréotype assurément universel : un homme blanc, parlant cette langue universelle qu’est le français et appartenant à une catégorie socioprofessionnelle pas trop défavorisée....
Au questionnaire fermé proposé pour ce grand débat, aux symboles d’identification nationale que seraient le drapeau tricolore, la Marseillaise, la République, la langue française, l’UDB préfère les valeurs républicaines que sont la liberté, l’égalité, la fraternité ; l’UDB préfère les valeurs européennes de respect des différences et des identités plurielles résumées dans la devise de l’Union européenne : « Unis dans la diversité »
L’État-Nation tout puissant, qui a atteint son apogée avec l’Empire colonial français quasi autosuffisant, se révèle impuissant face au pouvoir de la finance internationale : délocalisations, plans de licenciements, ingérence des lobbies dans l’exercice du pouvoir, crise et chômage. Pire, l’État-Nation collabore avec le libéralisme, détruit les services publics, fait voter le bouclier fiscal soit 15 milliards d’euros de remise d’impôts accordés chaque année aux 5% des Français les plus riches et accumule les déficits publics, soit 140 milliards d’euros pour 2009 !
Être Français ( La Chanson du Dimanche de l’Avent n°1 )
par lachansondudimanche
Pour l’UDB la réponse à ce désastre humain est la reterritorialisation des activités humaines dans le cadre d’une nouvelle dialectique région-Europe, favorisant des réponses de proximité.
L’UDB dénonce cet État-Nation arrogant qui refuse l’autre dans sa différence et sa singularité ; État-Nation communautarisé qui répond par l’assimilation forcée et la karchérisation à la diversité ethnique, culturelle et linguistique.
Liberté, égalité, fraternité ? ou Charter, karcher et misères ? Si le nationalisme républicain et la fidélité à l’identité nationale prennent le pas sur le respect des droits et des devoirs impliqués par l’appartenance à l’humanité, alors l’humanité est en danger ici même.
Le débat opportuniste imposé par Sarkozy et Besson n’a d’autre visée que de détourner l’attention des vrais sujets. Où est le Plan Marshall promis pour les banlieues ? Où est l’école de l’égalité pour tous avec la fin de la carte scolaire et la formation de ghettos scolaires ? Où est la péréquation entre individus et territoires ? Où est la garantie de moyens de fonctionnement et d’investissement pour les collectivités ? Où est l’anticipation pour le changement climatique et ses drames annoncés, ses migrations contraintes, ses solidarités à inventer ?
A l’identité nationale d’Éric Besson, ancien socialiste, l’UDB préfère les propositions d’Edgar Morin : « Les impératifs d’aujourd’hui d’une politique de civilisation sont la solidarité, le ressourcement identitaire, la convivialité et la moralisation opposés à l’isolement, au cloisonnement, à l’anonymat, à l’irresponsabilité et à la dégradation de la qualité de la vie ».
Pour l’UDB, chanter la Marseillaise ne va pas chauffer les logements des 10 millions de victimes de la précarité énergétique, hisser le drapeau tricolore ne va pas gommer la xénophobie, faire l’apologie de la République ne va pas faire disparaître l’héritage colonial, imposer le français comme langue unique ne va pas imposer la liberté, l’égalité et la fraternité dans les politiques publiques.
Pour l’Union démocratique bretonne,
La porte-parole Mona Bras
lundi 9 novembre 2009
Prezegenn Guy Hascoët Penn al listenn Europa Ekologiezh Breizh e Roazhon an 7 a viz du 2009
La campagne s'annonce passionnante:
holl an dud e "Copenhague" e miz kerzu 2009/Tous à Copenhague en décembre 2009
dimanche 8 novembre 2009
Ultimatum hin/ ultimatum climatique
Ne laissons pas les pays du Nord se faire dominés par les différents lobbies. Manifestons notre volonté d'une autre agriculture plus respectueuse de l'environnement, d'un système plus respectueux de l'équilibre planétaire pour un monde plus juste et plus solidaire :
"http://www.dailymotion.com/video/xb0gvd_signez-lultimatum-climatique-sur-ww_news">
"http://www.dailymotion.com/video/xb0gvd_signez-lultimatum-climatique-sur-ww_news">
azezoù Europa -Ekologiezh Breizh e Roazhon an 7 a viz du 2009
Formidable journée, ce samedi 7 novembre, aux assises d'Europa Ekologiezh Breizh :
un consensus autour de l'écologie, l'autonomie , la réunification et la diversité culturelle est bien établi désormais avec une phrase retenue de Kristian Guyonvarc'h que je cite de mémoire et qui pourrait devenir un slogan :"Pour l'Ecologie, pour le climat , l'autonomie c'est la vie".
http://jeunes.udb.over-blog.fr/article-350-personnes-hier-a-rennes-a-l-appel-d-europe-ecologie-bretagne-38972510.html
un consensus autour de l'écologie, l'autonomie , la réunification et la diversité culturelle est bien établi désormais avec une phrase retenue de Kristian Guyonvarc'h que je cite de mémoire et qui pourrait devenir un slogan :"Pour l'Ecologie, pour le climat , l'autonomie c'est la vie".
http://jeunes.udb.over-blog.fr/article-350-personnes-hier-a-rennes-a-l-appel-d-europe-ecologie-bretagne-38972510.html
mardi 15 septembre 2009
François ALFONSI Kannad Europat : Ma engouestloù /François ALFONSI Député européen :mes engagements
Ci-dessous donc le texte de François ALFONSI:
"Je suis un autonomiste corse, et je représente également dans cette démarche des autonomistes et des régionalistes bretons, alsaciens, catalans, savoyards, basques et occitans. Car il existe en France une diversité des peuples et des cultures qui n’a jamais été reconnue, bien au contraire.
De par l’Europe, la France est le seul Etat ou presque à ainsi refuser leurs droits aux différents peuples et réalités culturelles vivant sur son territoire, au point, par exemple, de ne pas avoir encore ratifié la Charte Européenne des Langues régionales pourtant imposée à tout pays faisant acte de candidature pour intégrer l’Union. Elle est aussi le seul pays à faire barrage à une régionalisation réelle, refusant de doter les institutions régionales françaises de compétences et de moyens comparables à ceux dont disposent les autres régions d’Europe.
Cette réalité jacobine et centraliste, nous la combattons démocratiquement, chaque parti membre de la Fédération, sur notre territoire, et, depuis 13 ans, nous avons regroupé nos efforts au sein de Régions et Peuples Solidaires. Car il est une vérité simple : de la même façon que le message écologiste n’a aucune chance d’être entendu s’il n’est pas porté par un mouvement écologiste, il faut inscrire la revendication de la diversité des régions et des peuples dans sa dimension politique au sein de l’Etat français si on veut en obtenir les réformes politiques nécessaires.
Régionalistes et écologistes ont des visions complémentaires de l’avenir de l’Europe. Leurs préoccupations se rejoignent à propos du devenir des territoires et de leurs équilibres écologiques et culturels, sur le rejet d’une « France unique » niant la diversité, sur le refus d’une mondialisation qui épuise les ressources naturelles et écrase la diversité culturelle. Ainsi, au Parlement Européen, le groupe politique Vert-ALE réalise déjà depuis plusieurs mandatures la jonction des députés Verts européens et des députés « régionalistes » de l’Alliance Libre Européenne (Ecossais, Gallois, Basque, Catalan, etc.).
En représentant Régions et Peuples Solidaires au sein du Rassemblement Europe Ecologie, et cela au nom de tous les partis qui composent notre Fédération, je donne sa dimension française à cet accord européen, et je permets à notre démarche de mieux porter son message auprès de tous ceux qui se battent pour une France débarassée de ses archaïsmes jacobins et ouverte à la diversité."
"Je suis un autonomiste corse, et je représente également dans cette démarche des autonomistes et des régionalistes bretons, alsaciens, catalans, savoyards, basques et occitans. Car il existe en France une diversité des peuples et des cultures qui n’a jamais été reconnue, bien au contraire.
De par l’Europe, la France est le seul Etat ou presque à ainsi refuser leurs droits aux différents peuples et réalités culturelles vivant sur son territoire, au point, par exemple, de ne pas avoir encore ratifié la Charte Européenne des Langues régionales pourtant imposée à tout pays faisant acte de candidature pour intégrer l’Union. Elle est aussi le seul pays à faire barrage à une régionalisation réelle, refusant de doter les institutions régionales françaises de compétences et de moyens comparables à ceux dont disposent les autres régions d’Europe.
Cette réalité jacobine et centraliste, nous la combattons démocratiquement, chaque parti membre de la Fédération, sur notre territoire, et, depuis 13 ans, nous avons regroupé nos efforts au sein de Régions et Peuples Solidaires. Car il est une vérité simple : de la même façon que le message écologiste n’a aucune chance d’être entendu s’il n’est pas porté par un mouvement écologiste, il faut inscrire la revendication de la diversité des régions et des peuples dans sa dimension politique au sein de l’Etat français si on veut en obtenir les réformes politiques nécessaires.
Régionalistes et écologistes ont des visions complémentaires de l’avenir de l’Europe. Leurs préoccupations se rejoignent à propos du devenir des territoires et de leurs équilibres écologiques et culturels, sur le rejet d’une « France unique » niant la diversité, sur le refus d’une mondialisation qui épuise les ressources naturelles et écrase la diversité culturelle. Ainsi, au Parlement Européen, le groupe politique Vert-ALE réalise déjà depuis plusieurs mandatures la jonction des députés Verts européens et des députés « régionalistes » de l’Alliance Libre Européenne (Ecossais, Gallois, Basque, Catalan, etc.).
En représentant Régions et Peuples Solidaires au sein du Rassemblement Europe Ecologie, et cela au nom de tous les partis qui composent notre Fédération, je donne sa dimension française à cet accord européen, et je permets à notre démarche de mieux porter son message auprès de tous ceux qui se battent pour une France débarassée de ses archaïsmes jacobins et ouverte à la diversité."
14vet devezhioù-studi Ranvroioù ha Pobloù Kenskoazell / 14ème Université d'Eté de Régions et Peuples Solidaires
Les 24,25 et 26 août 2009 avait donc lieu à Landreger/ Tréguier la 14ème université d'été de Régions et Peuples Solidaires : 3 Jours de réflexions sur "les crises environnementales et économiques "avec comme réponse : l'échelon régional pour plus de solidarité, de respect des territoires et des diversités.. 3 jours marqués par la présence du nouveau député d'Europe Ecologie/Régions et Peuples Solidaires : François ALFONSI(texte à suivre).
Ci-dessous la motion finale de cette quatorzième université d'Eté:
Fédération Régions et Peuples Solidaires
14ème université d'été et 15ème congrès
24, 25 et 26 août 2009
Landreger / Tréguier (Breizh / Bretagne)
Motion finale
De la crise climatique et environnementale à la crise économique et sociale :
la Région est une réponse pertinente
La fédération Régions et Peuples Solidaires (R&PS) (1), a tenu sa 14ème université d'été et son 15ème congrès du 24 au 26 août à Landreger / Tréguier (Breizh / Bretagne).
Les 250 participants ont tout d'abord souhaité rendre un hommage solennel à l'universitaire et écrivain Robert Lafont, récemment disparu, qui fut un des grands intellectuels qui ont inspiré le régionalisme politique en France au cours des soixante dernières années. Occitaniste il était adhérent du Partit occitan, dont le président Gustave Alirol est aussi celui de R&PS.
Régions et Peuples Solidaires accède au Parlement européen
Les participants au congrès ont salué l'élection au Parlement européen d'un des leurs, François Alfonsi, maire d'Osani, représentant le Parti de la nation corse (PNC). L'élection de F. Alfonsi s'est faite dans le cadre d'un accord entre Régions et Peuples Solidaires, Les Verts et des personnalités issues du monde associatif. Au Parlement européen F. Alfonsi siège dans le groupe Verts – Alliance Libre Européenne (ALE), groupe de 55 élus où il est un des 7 eurorégionalistes qui forment l'ALE.
L'élection de F. Alfonsi au Parlement européen est un événement important dans l'histoire de R&PS qui va permettre à notre fédération de mieux s'affirmer dans le paysage politique français et d'ancrer davantage les idées autonomistes, écologistes et progressistes dans l'opinion. Les peuples de l'Etat français vont y trouver un point d'appui pour leurs revendications.
Une forte représentation des Verts et d'Europe Ecologie
La fédération R&PS a eu le plaisir d'accueillir à Landreger / Tréguier deux autres élus d'Europe Ecologie, Nicole Kill-Nielsen et Yannick Jadot, ainsi que plusieurs élus régionaux et responsables des Verts. Cette participation a confirmé une volonté de consolider la dynamique d'Europe Ecologie.
Régions et Peuples Solidaires, composante d'Europe Ecologie vers des « assises régionales de l'écologie et de l'autonomie »
Présente sur les listes Europe Ecologie (EE) et fortement impliquée dans la campagne électorale du printemps dernier, la fédération Régions et Peuples Solidaires a logiquement intégré le Comité d'Animation et de Pilotage (CAP) qui s'est installé le 19 août à Nîmes à l'occasion des Journées d'été des Verts et de EE. A ce titre elle entend participer à la définition de l'avenir de EE et dans l'immédiat à celle de sa stratégie en vue de la Conférence de Copenhague sur le changement climatique d'une part et pour les élections régionales d'autre part.
Europe Ecologie organisera des assises régionales dans chaque région courant octobre et nous nous félicitons de la convergence entre R&PS et les autres composantes d'Europe Ecologie pour faire de ces assise des « assises régionales de l'écologie et de l'autonomie » comme l'a dit Yannick Jadot lors de notre université d'été. Cela permettra de parvenir à des accords de premier et de second tours qui feront leur juste place aux composantes de R&PS.
Régions & Peuples Solidaires s'ouvre au Congrès Mondial Amazigh (Berbères)
Le congrès de R&PS a voté à l'unanimité l'octroi du statut d'observateur au Congrès Mondial Amazigh, représenté par son président Belkacem Lounès. Cette décision fait suite à plusieurs années d'échanges fructueux. Ce statut d'observateur pourra déboucher au terme d'un an, comme le prévoient les statuts de notre fédération, sur celui de membre associé.
La crise climatique et environnementale appelle une mobilisation des Régions
La fédération R&PS a ouvert son université d'été par un débat sur le changement climatique et ses conséquences, en donnant la parole à des spécialistes et des acteurs de terrain. Il s'agit d'un problème global qui appelle des réponses à l'échelle planétaire; c'est pourquoi notre fédération participe aux actions de mobilisation de l'opinion et de lobbying en direction des Etats pour que la Conférence de Copenhague (7-18 décembre 2009) débouche sur des objectifs ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre assortis des moyens nécessaires pour les atteindre, en premier lieu dans les Etats industrialisés, et sur des financements conséquents pour aider les pays pauvres à s'adapter aux conséquences du changement climatique et à acquérir les technologies vertes innovantes.
Pour autant la fédération R&PS considère que l'efficacité de l'action implique une mobilisation des Régions en tant que collectivités dotées à la fois d'une fonction stratégique et d'une fonction de gestion qui leur donnent une connaissance fine des territoires, ce qui fait leur spécificité. L'implication des Régions intervient dans un contexte où la régionalisation tend à se généraliser sur tous les continents, y compris en Afrique. D'ailleurs les responsables internationaux au plus haut niveau reconnaissent le rôle essentiel des collectivités dans la lutte contre le changement climatique:
« 80% des actions de réduction des émissions de gaz à effet de serre et presque 100% des actions d'adaptation aux conséquences du changement climatique sont menées à un niveau infraétatique » (Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique, Poznan, 8 décembre 2008, lors d'une réunion organisée par les associations internationales de Régions « The Climate Group » et NRG4SD).
D'ailleurs l'ONU est passée à l'acte. R&PS se félicite de la création à Brest fin 2008 du premier organisme onusien dédié au niveau régional, le centre ClimSat, dont l'objet est précisément d'aider les Régions du monde face au changement climatique, notamment en mettant à leur disposition les applications techniques de l'imagerie satellite. Cette création est le résultat de la mobilisation politique d'un des membres de notre fédération, Christian Guyonvarc'h, vice-président (Union démocratique bretonne) du Conseil régional de Bretagne.
Dans le cadre de la préparation de la Conférence de Copenhague et dans la perspective des élections régionales, le député européen F. Alfonsi organisera une journée de découverte de ClimSat, le 20 novembre 2009, à destination des candidats aux responsabilités régionales.
R&PS souligne également la qualité du travail prospectif réalisé par l'UDB, sous la coordination de Gwenael Henry, avec la publication du Nouveau Plan Alter Breton qui démontre qu'il est possible d'accéder à une autonomie énergétique au plan régional sans pétrole ni nucléaire.
Il nous faut des économies au service de l'humain
La crise systémique qui affecte nos sociétés réclame un retour aux territoires. La globalisation financière déshumanise les sociétés en imposant l'uniformité et les concurrences sauvages quand l'économie territorialisée permet au contraire d'entretenir la diversité des cultures et des produits tout en prévenant les risques de délocalisation d'emplois. A cet égard la politique conduite en Euskadi (Pays basque sud) pendant 25 ans par des nationalistes démocrates (EAJ/PNB et EA) fournit un exemple remarquable de développement endogène fondé sur la valorisation du capital humain par le redéploiement des savoir-faire traditionnels et la formation continue. Ce qui a été possible dans ce petit pays l'est ailleurs, à condition de pouvoir s'appuyer sur les moyens dont disposent les institutions d'Euskadi: pouvoir législatif et budget conséquent.
R&PS considère que la question alimentaire est une urgence. Plus d'un milliard d'êtres humains souffre de faim ou de malnutrition. La crise systémique étroitement liée au système libéral aggrave lourdement ce drame. Pour R&PS le principe de souveraineté alimentaire est une question centrale pour l'avenir. Et il n'est pas acceptable que les excédents agricoles des pays riches contribuent à déstabiliser les économies fragiles du Sud.
Bien entendu une économie au service de l'humain et non pas de l'accumulation effrénée de profits, pour que les institutions étatiques ou internationales en reconnaissent la valeur, a besoin de nouveaux indicateurs de développement. Il faut substituer au sacro-saint PIB, qui s'alimente de l' « économie » des décès sur la route par exemple, des indicateurs comme l'Indice de développement humain (IDH), adopté par le PNUD, et l'empreinte carbone. L'Union européenne devrait donner l'exemple.
Projet gouvernemental de réforme des collectivités territoriales : régression à marche forcée pour la régionalisation
L'avant-projet de loi sur les collectivités territoriales, publié le 20 juillet, et les intentions plus ou moins affichées de Nicolas Sarkozy et de l'UMP mettent en péril la régionalisation encore timide qui a été amorcée en France il y a un quart de siècle. Il faut en effet rappeler qu'en France les Régions ne maîtrisent que 3% du budget public global, hors sécurité sociale, quand les Laender allemands en maîtrisent près de 50% et les Communautés autonomes d'Espagne 35%. Deux mesures sont particulièrement préoccupantes pour ceux qui, comme nous, ne confondent pas modernité et néobonapartisme:
- la suppression de la clause de compétence générale pour les Régions signifie que la Région serait niée en tant que territoire où s'exprime l'intérêt général. C'est la négation même de la Région au sens politique pour revenir à la conception strictement technico-administrative qui avait cours avant 1972,
- le remplacement des conseillers régionaux par des conseillers territoriaux, sorte de « supercantonniers », aurait inévitablement pour conséquence d'effacer la notion même d'intérêt régional en renvoyant l'élection de chacun à des considérations localistes.
Ces deux mesures additionnées révèlent le projet sarkozyste: mettre les Régions au pas dans le cadre d'un projet de société libéral. Nous faisons le pari que les citoyens, qui réclament plus de pouvoir pour les Régions, ne l'accepteront pas.
Elections régionales : + de Région, maintenant!
Les partis membres de R&PS se présenteront aux régionales de mars 2010 en portant un projet clair et ambitieux de régionalisation reposant sur le principe du fédéralisme différentié. Le fédéralisme différentié, c'est considérer que l'égalité consiste à traiter différemment ce qui est différent. C'est aussi prévoir des mécanismes financiers de solidarité entre les Régions (péréquation) qui, aujourd'hui, n'existent absolument pas en France. Sait-on qu'en France métropolitaine le budget par habitant dont disposent les Régions peut varier du simple au double?
Ce projet de renforcement du pouvoir régional correspond aux attentes des citoyens tels qu'elles ressortent de toutes les enquêtes d'opinion.
Les Régions ont besoin d'un pouvoir normatif (pouvoir législatif et réglementaire) pour que l'action publique soit adaptée aux besoins spécifiques de chaque territoire. A titre d'exemple il serait aberrant, comme il en est question, d'imposer partout en France au nom de l'efficacité énergétique le principe du triple vitrage dans les normes de construction... alors que les régions méditerranéennes comme la Corse ou la Provence ont besoin de normes thermiques qui favorisent des constructions « autoclimatisées ».
R&PS veut que l'attribution d'un pouvoir législatif et réglementaire aux Régions, si elle n'était pas généralisée, puisse se réaliser dans le cadre de statuts particuliers comme le prévoit la Constitution française depuis 2003. Le statut particulier de la Corse, qu'il convient d'ailleurs de renforcer, a créé un précédent qui prouve que le statut des Régions dépend de choix politiques.
Les Régions ont aussi besoin d'un pouvoir budgétaire conséquent. Avec 3% seulement des dépenses publiques il est clair que les Régions ne sont aujourd'hui pas en mesure de répondre aux attentes de leurs populations. C'est le « nerf de la guerre » contre le déclin.
Le découpage des Régions, en tant qu'espaces démocratiques, doit également correspondre aux aspirations de leurs populations. La création d'une Région Savoie, l'accession du Pays basque nord et de la Catalogne nord au statut de collectivités territoriales à statut particulier, la fusion des collectivités alsaciennes (Région et conseils généraux du Haut-Rhin et du Bas-Rhin), la réunification administrative de la Bretagne et la création d'une institution culturelle commune à l'ensemble des territoires de langue occitane sont des exigences démocratiques.
Un tel projet suppose une mutation profonde des institutions françaises. Les forces politiques et la haute technocratie actuellement au pouvoir à Paris n'y sont pas prêtes. C'est donc un bras de fer avec l'appareil d'Etat qu'il faut engager. Nous y sommes prêts.
R&PS souhaite porter ce projet avec d'autres forces politiques, à commencer par les Verts et les autres composantes d'Europe Ecologie, afin que ce qui est nécessaire devienne possible au plus tôt. C'est un impératif démocratique.
R&PS réunit les partis politiques suivants: Partit occitan, Parti de la nation corse, Union démocratique bretonne, Convergence démocratique de Catalogne (CDC), Esquerra republicana de Catalunya (ERC), Eusko Alkartasuna (Pays basque), PNB (Pays basque), Mouvement Région Savoie, Union du peuple alsacien (UPA)
Observateurs: Abertzaleen Batasuna (pays basque), Congrès Mondial Amazigh (branche française)
Ci-dessous la motion finale de cette quatorzième université d'Eté:
Fédération Régions et Peuples Solidaires
14ème université d'été et 15ème congrès
24, 25 et 26 août 2009
Landreger / Tréguier (Breizh / Bretagne)
Motion finale
De la crise climatique et environnementale à la crise économique et sociale :
la Région est une réponse pertinente
La fédération Régions et Peuples Solidaires (R&PS) (1), a tenu sa 14ème université d'été et son 15ème congrès du 24 au 26 août à Landreger / Tréguier (Breizh / Bretagne).
Les 250 participants ont tout d'abord souhaité rendre un hommage solennel à l'universitaire et écrivain Robert Lafont, récemment disparu, qui fut un des grands intellectuels qui ont inspiré le régionalisme politique en France au cours des soixante dernières années. Occitaniste il était adhérent du Partit occitan, dont le président Gustave Alirol est aussi celui de R&PS.
Régions et Peuples Solidaires accède au Parlement européen
Les participants au congrès ont salué l'élection au Parlement européen d'un des leurs, François Alfonsi, maire d'Osani, représentant le Parti de la nation corse (PNC). L'élection de F. Alfonsi s'est faite dans le cadre d'un accord entre Régions et Peuples Solidaires, Les Verts et des personnalités issues du monde associatif. Au Parlement européen F. Alfonsi siège dans le groupe Verts – Alliance Libre Européenne (ALE), groupe de 55 élus où il est un des 7 eurorégionalistes qui forment l'ALE.
L'élection de F. Alfonsi au Parlement européen est un événement important dans l'histoire de R&PS qui va permettre à notre fédération de mieux s'affirmer dans le paysage politique français et d'ancrer davantage les idées autonomistes, écologistes et progressistes dans l'opinion. Les peuples de l'Etat français vont y trouver un point d'appui pour leurs revendications.
Une forte représentation des Verts et d'Europe Ecologie
La fédération R&PS a eu le plaisir d'accueillir à Landreger / Tréguier deux autres élus d'Europe Ecologie, Nicole Kill-Nielsen et Yannick Jadot, ainsi que plusieurs élus régionaux et responsables des Verts. Cette participation a confirmé une volonté de consolider la dynamique d'Europe Ecologie.
Régions et Peuples Solidaires, composante d'Europe Ecologie vers des « assises régionales de l'écologie et de l'autonomie »
Présente sur les listes Europe Ecologie (EE) et fortement impliquée dans la campagne électorale du printemps dernier, la fédération Régions et Peuples Solidaires a logiquement intégré le Comité d'Animation et de Pilotage (CAP) qui s'est installé le 19 août à Nîmes à l'occasion des Journées d'été des Verts et de EE. A ce titre elle entend participer à la définition de l'avenir de EE et dans l'immédiat à celle de sa stratégie en vue de la Conférence de Copenhague sur le changement climatique d'une part et pour les élections régionales d'autre part.
Europe Ecologie organisera des assises régionales dans chaque région courant octobre et nous nous félicitons de la convergence entre R&PS et les autres composantes d'Europe Ecologie pour faire de ces assise des « assises régionales de l'écologie et de l'autonomie » comme l'a dit Yannick Jadot lors de notre université d'été. Cela permettra de parvenir à des accords de premier et de second tours qui feront leur juste place aux composantes de R&PS.
Régions & Peuples Solidaires s'ouvre au Congrès Mondial Amazigh (Berbères)
Le congrès de R&PS a voté à l'unanimité l'octroi du statut d'observateur au Congrès Mondial Amazigh, représenté par son président Belkacem Lounès. Cette décision fait suite à plusieurs années d'échanges fructueux. Ce statut d'observateur pourra déboucher au terme d'un an, comme le prévoient les statuts de notre fédération, sur celui de membre associé.
La crise climatique et environnementale appelle une mobilisation des Régions
La fédération R&PS a ouvert son université d'été par un débat sur le changement climatique et ses conséquences, en donnant la parole à des spécialistes et des acteurs de terrain. Il s'agit d'un problème global qui appelle des réponses à l'échelle planétaire; c'est pourquoi notre fédération participe aux actions de mobilisation de l'opinion et de lobbying en direction des Etats pour que la Conférence de Copenhague (7-18 décembre 2009) débouche sur des objectifs ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre assortis des moyens nécessaires pour les atteindre, en premier lieu dans les Etats industrialisés, et sur des financements conséquents pour aider les pays pauvres à s'adapter aux conséquences du changement climatique et à acquérir les technologies vertes innovantes.
Pour autant la fédération R&PS considère que l'efficacité de l'action implique une mobilisation des Régions en tant que collectivités dotées à la fois d'une fonction stratégique et d'une fonction de gestion qui leur donnent une connaissance fine des territoires, ce qui fait leur spécificité. L'implication des Régions intervient dans un contexte où la régionalisation tend à se généraliser sur tous les continents, y compris en Afrique. D'ailleurs les responsables internationaux au plus haut niveau reconnaissent le rôle essentiel des collectivités dans la lutte contre le changement climatique:
« 80% des actions de réduction des émissions de gaz à effet de serre et presque 100% des actions d'adaptation aux conséquences du changement climatique sont menées à un niveau infraétatique » (Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique, Poznan, 8 décembre 2008, lors d'une réunion organisée par les associations internationales de Régions « The Climate Group » et NRG4SD).
D'ailleurs l'ONU est passée à l'acte. R&PS se félicite de la création à Brest fin 2008 du premier organisme onusien dédié au niveau régional, le centre ClimSat, dont l'objet est précisément d'aider les Régions du monde face au changement climatique, notamment en mettant à leur disposition les applications techniques de l'imagerie satellite. Cette création est le résultat de la mobilisation politique d'un des membres de notre fédération, Christian Guyonvarc'h, vice-président (Union démocratique bretonne) du Conseil régional de Bretagne.
Dans le cadre de la préparation de la Conférence de Copenhague et dans la perspective des élections régionales, le député européen F. Alfonsi organisera une journée de découverte de ClimSat, le 20 novembre 2009, à destination des candidats aux responsabilités régionales.
R&PS souligne également la qualité du travail prospectif réalisé par l'UDB, sous la coordination de Gwenael Henry, avec la publication du Nouveau Plan Alter Breton qui démontre qu'il est possible d'accéder à une autonomie énergétique au plan régional sans pétrole ni nucléaire.
Il nous faut des économies au service de l'humain
La crise systémique qui affecte nos sociétés réclame un retour aux territoires. La globalisation financière déshumanise les sociétés en imposant l'uniformité et les concurrences sauvages quand l'économie territorialisée permet au contraire d'entretenir la diversité des cultures et des produits tout en prévenant les risques de délocalisation d'emplois. A cet égard la politique conduite en Euskadi (Pays basque sud) pendant 25 ans par des nationalistes démocrates (EAJ/PNB et EA) fournit un exemple remarquable de développement endogène fondé sur la valorisation du capital humain par le redéploiement des savoir-faire traditionnels et la formation continue. Ce qui a été possible dans ce petit pays l'est ailleurs, à condition de pouvoir s'appuyer sur les moyens dont disposent les institutions d'Euskadi: pouvoir législatif et budget conséquent.
R&PS considère que la question alimentaire est une urgence. Plus d'un milliard d'êtres humains souffre de faim ou de malnutrition. La crise systémique étroitement liée au système libéral aggrave lourdement ce drame. Pour R&PS le principe de souveraineté alimentaire est une question centrale pour l'avenir. Et il n'est pas acceptable que les excédents agricoles des pays riches contribuent à déstabiliser les économies fragiles du Sud.
Bien entendu une économie au service de l'humain et non pas de l'accumulation effrénée de profits, pour que les institutions étatiques ou internationales en reconnaissent la valeur, a besoin de nouveaux indicateurs de développement. Il faut substituer au sacro-saint PIB, qui s'alimente de l' « économie » des décès sur la route par exemple, des indicateurs comme l'Indice de développement humain (IDH), adopté par le PNUD, et l'empreinte carbone. L'Union européenne devrait donner l'exemple.
Projet gouvernemental de réforme des collectivités territoriales : régression à marche forcée pour la régionalisation
L'avant-projet de loi sur les collectivités territoriales, publié le 20 juillet, et les intentions plus ou moins affichées de Nicolas Sarkozy et de l'UMP mettent en péril la régionalisation encore timide qui a été amorcée en France il y a un quart de siècle. Il faut en effet rappeler qu'en France les Régions ne maîtrisent que 3% du budget public global, hors sécurité sociale, quand les Laender allemands en maîtrisent près de 50% et les Communautés autonomes d'Espagne 35%. Deux mesures sont particulièrement préoccupantes pour ceux qui, comme nous, ne confondent pas modernité et néobonapartisme:
- la suppression de la clause de compétence générale pour les Régions signifie que la Région serait niée en tant que territoire où s'exprime l'intérêt général. C'est la négation même de la Région au sens politique pour revenir à la conception strictement technico-administrative qui avait cours avant 1972,
- le remplacement des conseillers régionaux par des conseillers territoriaux, sorte de « supercantonniers », aurait inévitablement pour conséquence d'effacer la notion même d'intérêt régional en renvoyant l'élection de chacun à des considérations localistes.
Ces deux mesures additionnées révèlent le projet sarkozyste: mettre les Régions au pas dans le cadre d'un projet de société libéral. Nous faisons le pari que les citoyens, qui réclament plus de pouvoir pour les Régions, ne l'accepteront pas.
Elections régionales : + de Région, maintenant!
Les partis membres de R&PS se présenteront aux régionales de mars 2010 en portant un projet clair et ambitieux de régionalisation reposant sur le principe du fédéralisme différentié. Le fédéralisme différentié, c'est considérer que l'égalité consiste à traiter différemment ce qui est différent. C'est aussi prévoir des mécanismes financiers de solidarité entre les Régions (péréquation) qui, aujourd'hui, n'existent absolument pas en France. Sait-on qu'en France métropolitaine le budget par habitant dont disposent les Régions peut varier du simple au double?
Ce projet de renforcement du pouvoir régional correspond aux attentes des citoyens tels qu'elles ressortent de toutes les enquêtes d'opinion.
Les Régions ont besoin d'un pouvoir normatif (pouvoir législatif et réglementaire) pour que l'action publique soit adaptée aux besoins spécifiques de chaque territoire. A titre d'exemple il serait aberrant, comme il en est question, d'imposer partout en France au nom de l'efficacité énergétique le principe du triple vitrage dans les normes de construction... alors que les régions méditerranéennes comme la Corse ou la Provence ont besoin de normes thermiques qui favorisent des constructions « autoclimatisées ».
R&PS veut que l'attribution d'un pouvoir législatif et réglementaire aux Régions, si elle n'était pas généralisée, puisse se réaliser dans le cadre de statuts particuliers comme le prévoit la Constitution française depuis 2003. Le statut particulier de la Corse, qu'il convient d'ailleurs de renforcer, a créé un précédent qui prouve que le statut des Régions dépend de choix politiques.
Les Régions ont aussi besoin d'un pouvoir budgétaire conséquent. Avec 3% seulement des dépenses publiques il est clair que les Régions ne sont aujourd'hui pas en mesure de répondre aux attentes de leurs populations. C'est le « nerf de la guerre » contre le déclin.
Le découpage des Régions, en tant qu'espaces démocratiques, doit également correspondre aux aspirations de leurs populations. La création d'une Région Savoie, l'accession du Pays basque nord et de la Catalogne nord au statut de collectivités territoriales à statut particulier, la fusion des collectivités alsaciennes (Région et conseils généraux du Haut-Rhin et du Bas-Rhin), la réunification administrative de la Bretagne et la création d'une institution culturelle commune à l'ensemble des territoires de langue occitane sont des exigences démocratiques.
Un tel projet suppose une mutation profonde des institutions françaises. Les forces politiques et la haute technocratie actuellement au pouvoir à Paris n'y sont pas prêtes. C'est donc un bras de fer avec l'appareil d'Etat qu'il faut engager. Nous y sommes prêts.
R&PS souhaite porter ce projet avec d'autres forces politiques, à commencer par les Verts et les autres composantes d'Europe Ecologie, afin que ce qui est nécessaire devienne possible au plus tôt. C'est un impératif démocratique.
R&PS réunit les partis politiques suivants: Partit occitan, Parti de la nation corse, Union démocratique bretonne, Convergence démocratique de Catalogne (CDC), Esquerra republicana de Catalunya (ERC), Eusko Alkartasuna (Pays basque), PNB (Pays basque), Mouvement Région Savoie, Union du peuple alsacien (UPA)
Observateurs: Abertzaleen Batasuna (pays basque), Congrès Mondial Amazigh (branche française)
lundi 27 juillet 2009
Lennit an niverenn hañv 2009 Pobl Vreizh : Lisez le numéro de l'été 2009 du Peuple Breton
dimanche 5 juillet 2009
E "kroashent" sevenadurioù : Au croisement des cultures
Voilà, pour une fois, sur ce blog, un article qui n'est pas politique. Bien que ...la video qui suit pourrait symboliser la tolérance à l'autre, la richesse culturelle de l'Europe, l'enrichissement de l'échange culturel..
en un mot la très belle devise de l'Europe : Unis dans la diversité :
Tud Bro-Alamagn o seniñ Breizh / des Allemands font sonner la Bretagne
en un mot la très belle devise de l'Europe : Unis dans la diversité :
Tud Bro-Alamagn o seniñ Breizh / des Allemands font sonner la Bretagne
dimanche 21 juin 2009
Tro Breizh an Emrenerezh 2009 e video: Tro Breizh de l'autonomie 2009 en vidéo
Ci-dessous un aperçu en vidéo du Tro Breizh de l'Autonomie:
Bravo an UDBy:
Bravo an UDBy:
mardi 16 juin 2009
Lâret ho peus :divyezhegezh abred? Vous avez dit : bilinguisme précoce?
Mes amis de l'U.D.B 44 me pardonneront cet emprunt d'article mais le sujet et sa qualité font que je ne peux résister:
Gilbert Dalgalian : le bilinguisme précoce et ses mécanismes
"Entendre un homme intelligent parler simplement de sujets complexes et mettre à notre portée des "évidences" qui mettent de l'ordre dans les idées reçues est un plaisir trop rare. Si vous n'avez pas pu entendre le professeur Gilbert Dalgalian hier à Nantes (15 juin), promettez-vous tout de suite de ne pas le manquer la prochaine fois !
Nous n'aurons pas son talent pour évoquer la très sérieuse hypothèse d'une réduction notable de la durée de gestation humaine à l'époque du passage à la position debout, la prématurité exceptionnelle des enfants humains qui en découlerait, avec le paradoxe d'un petit être doté d'énormes potentialités, mais incapable de les mettre en oeuvre avant une longue période d'apprentissage dans son milieu d'accueil.
Mais en tout cas, les cent milliards de neurones du cerveau humain se mettent en ordre de marche au cours des sept premières années de la vie, et c'est à partir du capital de capacités alors constitué par les neurones activés que nous pouvons ultérieurement acquérir, développer et utiliser de nouvelles connaissances. Le bilinguisme précoce met en place avant l'âge de 7 ans des capacités d'apprentissage qui pourront être utilisées ultérieurement pour l'apprentissage de n'importe quelle autre langue ...et beaucoup d'autres apprentissages. Lorsque l'apprentissage d'une seconde langue commence plus tard, le socle initial de capacités ne peut plus être utilisé. Le cerveau doit alors mettre en place autant de "zones tampon" entre la langue maternelle unique et les langues nouvelles qu'il y a de langues nouvelles, au lieu de s'appuyer principalement sur le socle initial enrichi par le bilinguisme précoce.
Il apparaît ainsi que la crainte de voir le cerveau du jeune enfant "encombré" par l'apprentissage simultané du français et du breton, par exemple, n'a aucun fondement sérieux. Au contraire, l'unilinguisme précoce imposé aux jeunes Français pour des raisons politiques est en revanche; lui, une source majeure de handicaps, notamment pour l'apprentissage d'autres langues !
Vraiment, ne manquez pas la prochaine visite de Gilbert Dalgalian, dont chacun a aussi apprécié le sens de l'écoute et la disponibilité. Dans la vidéo ci-dessous, regardez-le écouter et écouter-le répondre."
Gilbert Dalgalian : le bilinguisme précoce et ses mécanismes
"Entendre un homme intelligent parler simplement de sujets complexes et mettre à notre portée des "évidences" qui mettent de l'ordre dans les idées reçues est un plaisir trop rare. Si vous n'avez pas pu entendre le professeur Gilbert Dalgalian hier à Nantes (15 juin), promettez-vous tout de suite de ne pas le manquer la prochaine fois !
Nous n'aurons pas son talent pour évoquer la très sérieuse hypothèse d'une réduction notable de la durée de gestation humaine à l'époque du passage à la position debout, la prématurité exceptionnelle des enfants humains qui en découlerait, avec le paradoxe d'un petit être doté d'énormes potentialités, mais incapable de les mettre en oeuvre avant une longue période d'apprentissage dans son milieu d'accueil.
Mais en tout cas, les cent milliards de neurones du cerveau humain se mettent en ordre de marche au cours des sept premières années de la vie, et c'est à partir du capital de capacités alors constitué par les neurones activés que nous pouvons ultérieurement acquérir, développer et utiliser de nouvelles connaissances. Le bilinguisme précoce met en place avant l'âge de 7 ans des capacités d'apprentissage qui pourront être utilisées ultérieurement pour l'apprentissage de n'importe quelle autre langue ...et beaucoup d'autres apprentissages. Lorsque l'apprentissage d'une seconde langue commence plus tard, le socle initial de capacités ne peut plus être utilisé. Le cerveau doit alors mettre en place autant de "zones tampon" entre la langue maternelle unique et les langues nouvelles qu'il y a de langues nouvelles, au lieu de s'appuyer principalement sur le socle initial enrichi par le bilinguisme précoce.
Il apparaît ainsi que la crainte de voir le cerveau du jeune enfant "encombré" par l'apprentissage simultané du français et du breton, par exemple, n'a aucun fondement sérieux. Au contraire, l'unilinguisme précoce imposé aux jeunes Français pour des raisons politiques est en revanche; lui, une source majeure de handicaps, notamment pour l'apprentissage d'autres langues !
Vraiment, ne manquez pas la prochaine visite de Gilbert Dalgalian, dont chacun a aussi apprécié le sens de l'écoute et la disponibilité. Dans la vidéo ci-dessous, regardez-le écouter et écouter-le répondre."
dimanche 14 juin 2009
Lennit Koulmig, Lisez Koulmig
Koulmig (Petite Colombe en breton) c'est le mensuel des jeunes de l'U.D.B:
UDBy : une "feuille" gratuite que l'on trouve sur internet à l'adresse suivante:http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/59/75/21/Koulmig-7.pdf comprenant un édito , un article en breton et une note d'information :une fort intéressante mise en bouche avant de lire le Peuple Breton :
Koulmig en est ,ce mois-ci, à son huitième numéro régulier(plus un numéro spécial : Europe-Ecologie).
Bravo aux jeunes de l'UDB pour leur dynamisme
UDBy : une "feuille" gratuite que l'on trouve sur internet à l'adresse suivante:http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/59/75/21/Koulmig-7.pdf comprenant un édito , un article en breton et une note d'information :une fort intéressante mise en bouche avant de lire le Peuple Breton :
Koulmig en est ,ce mois-ci, à son huitième numéro régulier(plus un numéro spécial : Europe-Ecologie).
Bravo aux jeunes de l'UDB pour leur dynamisme
mardi 9 juin 2009
Tro Breizh an Emrenerezh 2009 : goulennit ar programm, Tour de Bretagne de l'autonomie 2009: demandez le programme
Il y a quelques jours,je publiais la vidéo du Tro-Breizh an Emrenerezh 2009, en voici maintenant les étapes :
Bevet Breizh anterin hag emren: vive la Bretagne intégrale et autonome
RENNES/ PLANCOET Lundi 8 juin 2009
1- Départ de Rennes (matin) – Rendez-vous au local de la section de Rennes avec les Jeunes, la fédération UDB35, la section de Rennes. De 10h00 à 11h30 : Conférence de presse.
km 0 : Rennes – départ 11h45
- Noyal sur Vilaine - La lande Brécé - Servon-Sur-Vilaine - Châteaubourg
- Saint-Jean Sur Vilaine – Villansault - La Touzerie
2- Vitré de 13h00 à 14h30
- Balazé - Châtillon en Vandelais - La Roche Piquet - Dompierre-du-Chemin
- La Pihonnière
3- Fougères : 15h30 à 16h00
- Romagné - La Salorge - La Chapelle Saint-Aubert - La Machepas
- Saint-Jean-Sur-Couesnon - Saint-Aubin du Cormier - Sens de Bretagne
4- Combourg : de 17h30 à 18h00
- Meillac - Lauviais - Pilleverte - Saint-Solen - Lanvallay
5- Dinan : de 19h00 à 19h30
6- Plancoët Conférence sur l’autonomie, de 20h30 à 22h00 salle de la Mairie.
PLANCOET / GUINGAMP Mardi 9 juin 2009
Départ de Plancöet : 8h00
7- Lamballe de 8h30 à 9h30 Centre-ville + Zone industrielle
- Yffiniac - Langueux - Saint-Brieuc
8- Paimpol de 11h30 à 14h00 marché de Paimpol
- Lézardrieux - Tréguier - La Roche Derrien
9- Lannion de 15h00 à 16h00
- Buhulien - Caouennec Lanvezeac - Tonquédec - Cavan - Bégard – Pédernec - Plouisy - Grâces - Pabu - Saint-Agathon - Ploumagoar
10- Guingamp conférence sur l’autonomie de 20h00 à 22h30 Espace loisirs du Roudourou (près du stade)
GUINGAMP / BREST Mercredi 10 juin 2009 Départ de Guingamp : 9h00
- Tréglamus - Louargat - Belle isle en Terre - Plounévez-Moedec - Plounérin
- Plouegat Moysan - Plouigneau
11- Morlaix : 10h30 – 11h15
- Sainte Sève - Landivisiau - La Rôche Maurice - Landerneau
12- Landerneau : 12h15 – 14h00
- Guipavas
13- Brest Ap-midi dans les quartiers brestois / Conférence sur l’autonomie de 20h00 à 22h30
BREST – QUIMPER Jeudi 11 juin 2009 Départ 8h30
- Plougastel Daoulas - Lopheret - Daoulas - Hôpital-Camfrout - Le Faou
14- Châteaulin 10h00 – 10h45
- Cléden-Poher
15- Carhaix 12h00 à 14h15.
- Gourin - Le Faouet - Bannalec – Rosporden - St Yvi
16- Quimper Conférence sur l’autonomie - 20h00 Bar le Ceili
QUIMPER – PONTIVY - LORIENT Vendredi 12 juin 2009
Départ à 10h30
- La forêt fouesnant
17- Concarneau (11h00-11h30)
- Pont Aven
18 - Quimperlé (12h-14h30)
- Arzano – Plouay - Bubry
19- Pontivy (15h) ... Surprise !
- Baud
- Lorient : Conférence sur l’autonomie, 20h00 au FJT Salle 5
LORIENT – SAINT NAZAIRE Samedi 13 juin 2009
ATTENTION : Risque de perturbations / Mouvements sociaux.
20- Lorient 9h30-10h30 21- Hennebont 11H00 à 11h15 22- Auray 11h30 à 13h30
- St Avé
23- Plescop de 14h00 à 15h00 Place de la Mairie
- Malestroit
24- Ploërmel 15h45-16h30 25- Redon 16h30-18h
- Pontchâteau - Triniac
26- Saint-Nazaire Conférence sur l’autonomie 20h00 Salle Agora.
SAINT-NAZAIRE – NANTES Dimanche 14 juin 2009
Dimanche 14 juin 2009
27- marché de Saint-Nazaire (10h00-11h00)
- Saint-Joachim – Savenay - St Herblain
28- Nantes - Arrivée : 14h30 Retour à Rennes (en passant par 29- Châteaubriant)
Pour revoir la vidéo: cliquez ici
Bevet Breizh anterin hag emren: vive la Bretagne intégrale et autonome
RENNES/ PLANCOET Lundi 8 juin 2009
1- Départ de Rennes (matin) – Rendez-vous au local de la section de Rennes avec les Jeunes, la fédération UDB35, la section de Rennes. De 10h00 à 11h30 : Conférence de presse.
km 0 : Rennes – départ 11h45
- Noyal sur Vilaine - La lande Brécé - Servon-Sur-Vilaine - Châteaubourg
- Saint-Jean Sur Vilaine – Villansault - La Touzerie
2- Vitré de 13h00 à 14h30
- Balazé - Châtillon en Vandelais - La Roche Piquet - Dompierre-du-Chemin
- La Pihonnière
3- Fougères : 15h30 à 16h00
- Romagné - La Salorge - La Chapelle Saint-Aubert - La Machepas
- Saint-Jean-Sur-Couesnon - Saint-Aubin du Cormier - Sens de Bretagne
4- Combourg : de 17h30 à 18h00
- Meillac - Lauviais - Pilleverte - Saint-Solen - Lanvallay
5- Dinan : de 19h00 à 19h30
6- Plancoët Conférence sur l’autonomie, de 20h30 à 22h00 salle de la Mairie.
PLANCOET / GUINGAMP Mardi 9 juin 2009
Départ de Plancöet : 8h00
7- Lamballe de 8h30 à 9h30 Centre-ville + Zone industrielle
- Yffiniac - Langueux - Saint-Brieuc
8- Paimpol de 11h30 à 14h00 marché de Paimpol
- Lézardrieux - Tréguier - La Roche Derrien
9- Lannion de 15h00 à 16h00
- Buhulien - Caouennec Lanvezeac - Tonquédec - Cavan - Bégard – Pédernec - Plouisy - Grâces - Pabu - Saint-Agathon - Ploumagoar
10- Guingamp conférence sur l’autonomie de 20h00 à 22h30 Espace loisirs du Roudourou (près du stade)
GUINGAMP / BREST Mercredi 10 juin 2009 Départ de Guingamp : 9h00
- Tréglamus - Louargat - Belle isle en Terre - Plounévez-Moedec - Plounérin
- Plouegat Moysan - Plouigneau
11- Morlaix : 10h30 – 11h15
- Sainte Sève - Landivisiau - La Rôche Maurice - Landerneau
12- Landerneau : 12h15 – 14h00
- Guipavas
13- Brest Ap-midi dans les quartiers brestois / Conférence sur l’autonomie de 20h00 à 22h30
BREST – QUIMPER Jeudi 11 juin 2009 Départ 8h30
- Plougastel Daoulas - Lopheret - Daoulas - Hôpital-Camfrout - Le Faou
14- Châteaulin 10h00 – 10h45
- Cléden-Poher
15- Carhaix 12h00 à 14h15.
- Gourin - Le Faouet - Bannalec – Rosporden - St Yvi
16- Quimper Conférence sur l’autonomie - 20h00 Bar le Ceili
QUIMPER – PONTIVY - LORIENT Vendredi 12 juin 2009
Départ à 10h30
- La forêt fouesnant
17- Concarneau (11h00-11h30)
- Pont Aven
18 - Quimperlé (12h-14h30)
- Arzano – Plouay - Bubry
19- Pontivy (15h) ... Surprise !
- Baud
- Lorient : Conférence sur l’autonomie, 20h00 au FJT Salle 5
LORIENT – SAINT NAZAIRE Samedi 13 juin 2009
ATTENTION : Risque de perturbations / Mouvements sociaux.
20- Lorient 9h30-10h30 21- Hennebont 11H00 à 11h15 22- Auray 11h30 à 13h30
- St Avé
23- Plescop de 14h00 à 15h00 Place de la Mairie
- Malestroit
24- Ploërmel 15h45-16h30 25- Redon 16h30-18h
- Pontchâteau - Triniac
26- Saint-Nazaire Conférence sur l’autonomie 20h00 Salle Agora.
SAINT-NAZAIRE – NANTES Dimanche 14 juin 2009
Dimanche 14 juin 2009
27- marché de Saint-Nazaire (10h00-11h00)
- Saint-Joachim – Savenay - St Herblain
28- Nantes - Arrivée : 14h30 Retour à Rennes (en passant par 29- Châteaubriant)
Pour revoir la vidéo: cliquez ici
lundi 8 juin 2009
Breutadenn evit ar mouezhiañ kenfeurel/ Plaidoyer pour le scrutin proportionnel :
On a pu lire à l’occasion des résultats des élections européennes que la proportionnelle est toujours favorable aux Verts (notons au passage cette rétention d’information qui fait de la liste Europe Ecologie la liste des Verts alors que la dite liste, l’Histoire le rappellera, est composée certes des Verts mais aussi des Régionalistes (qui ne sont pas moins écolos que les Verts) et des associatifs).
Le scrutin à la proportionnelle est le seul qui « colle » véritablement à la notion de démocratie car c’est le seul qui permette dans une certaine mesure l’expression de l’ensemble des opinions politiques. Aux élus, ensuite, à avoir une culture du compromis (et non de la compromission) pour ne pas que les assemblées se terminent systématiquement en foires d’empoigne.
Si, donc, le mode du scrutin instauré, dimanche, a pu bénéficier à la liste Europa-Ekologiezh, c’est que ce mode de scrutin libère les gens du « vote utile » : expression politiquement correcte pour désigner le vote « gagnant » , le vote « comme au tiercé » qui fait que dans un scrutin au mode « majoritaire » , certains électeurs , au moins, auront tendance à voter pour la « plus grosse » formation à droite ou à gauche suivant le camp qu’ils veulent voir gagner ; ce même mode « majoritaire » qui conduit à des jeux d’alliance (pas forcément négatifs en soit ) pour avoir une chance de l’emporter. Cela me fait penser à celui-ci qui me disait récemment alors qu’il se présentait comme « fédéraliste » et que je lui répondais : « mais nous sommes fédéralistes à l’U.D.B » : « oui , mais vous êtes trop petits c’est là le problème ». Bien entendu, la réponse a fusé immédiate : « si tu penses que tu sommes trop petits, votes pour nous, nous serons plus gros ».
Mais, certainement qu’en fait sa réflexion vient du fait qu’il est une des victimes du « syndrome du vote utile » et que l’instauration généralisée de la proportionnelle le libérerait.
La véritable démocratie ne saura se satisfaire à terme du mode de scrutin majoritaire qui la phagocyte. Vive donc le scrutin à la proportionnelle qui, seul, permet une expression démocratique plus affirmée.
Le scrutin à la proportionnelle est le seul qui « colle » véritablement à la notion de démocratie car c’est le seul qui permette dans une certaine mesure l’expression de l’ensemble des opinions politiques. Aux élus, ensuite, à avoir une culture du compromis (et non de la compromission) pour ne pas que les assemblées se terminent systématiquement en foires d’empoigne.
Si, donc, le mode du scrutin instauré, dimanche, a pu bénéficier à la liste Europa-Ekologiezh, c’est que ce mode de scrutin libère les gens du « vote utile » : expression politiquement correcte pour désigner le vote « gagnant » , le vote « comme au tiercé » qui fait que dans un scrutin au mode « majoritaire » , certains électeurs , au moins, auront tendance à voter pour la « plus grosse » formation à droite ou à gauche suivant le camp qu’ils veulent voir gagner ; ce même mode « majoritaire » qui conduit à des jeux d’alliance (pas forcément négatifs en soit ) pour avoir une chance de l’emporter. Cela me fait penser à celui-ci qui me disait récemment alors qu’il se présentait comme « fédéraliste » et que je lui répondais : « mais nous sommes fédéralistes à l’U.D.B » : « oui , mais vous êtes trop petits c’est là le problème ». Bien entendu, la réponse a fusé immédiate : « si tu penses que tu sommes trop petits, votes pour nous, nous serons plus gros ».
Mais, certainement qu’en fait sa réflexion vient du fait qu’il est une des victimes du « syndrome du vote utile » et que l’instauration généralisée de la proportionnelle le libérerait.
La véritable démocratie ne saura se satisfaire à terme du mode de scrutin majoritaire qui la phagocyte. Vive donc le scrutin à la proportionnelle qui, seul, permet une expression démocratique plus affirmée.
Dilennadegoù Europa : an disoc'hoù n'ho po ket (c'hoazh), Elections Européennes : les résultats que vous n'aurez pas (encore)*
Passons sur les résultats de l'UMP qui a capitalisé sur la présidence française de l'Union Européenne par Sarkozy considérée par beaucoup (dont je ne suis pas forcément) comme de qualité (peut-être bien au fond que le canard sans tête dont parlait un commentateur hier soir:7 juin à propos d'une autre formation est l'U.M.P ultradominée par la présidence sarkozienne) pour se concentrer sur certains résultats : ceux d'Europe-Ecologie, ceux du P.S et pour une touche régionaliste autre : ceux de la liste : la voix de la Bretagne en Europe (Parti Breton : à droite):
Résultats :
Morbihan : Europa Ekologiezh(UDB- Verts): 17,31
P.S : 15,52%
"Voix BZH": 3,11%
Aodoù An Arvor(22): E.E (UDB-Verts): 15,82%
P.S: 19,12%
"Voix BZH": 2,62%
Il-ha-Gwilen (35): E.E (UDB-Verts): 20,59%
P.S: 17,03%
"Voix BZH": 2,15%
Pen-Ar-Bed (29): E.E (UDB-Verts): 17,31%
P.S: 19,13%
"Voix BZH": 3,41%
Liger-Atlantel(44): E.E (UDB-Verts): 20,16%
P.S: 17,55%
" Voix BZH": 1,50%
Breizh "anterin": E.E (UDB-Verts): 18,57%
(Bretagne Intégrale) P.S : 17,66%
"Voix BZH": 2,45%
Considérons un hasard de disposition de bulletins qui a placé la liste Europe -Ecologie à côté de celle du Parti Breton, ce qui a pu avoir une influence à la marge, le fait que l'on m'a rapporté hier soir que certains électeurs croyaient que sur la liste "Voix BZH" se trouvait l'U.D.B, les quelques points, enfin, d'une autre liste écologiste :l'Alliance Ecologiste Indépendante que je n'ai pas mentionnée, ici, car on ne fait pas de politique sans se situer à droite ou à gauche et on comprendra que le score de la liste Europa-Ekologiezh s'est trouvé ainsi minoré alors que de toute évidence la sensibilité Ecolo-Régionaliste est une force en Bretagne
Un bémol toutefois : l'importance de l'absentéïsme qui montre aussi tout le chemin qui reste à parcourir pour faire comprendre l'Europe.
Mais, saluons enfin la victoire de François Alfonsi, porte-parole de Régions et Peuples Solidaires (R et P.S) fédération de partis régionalistes dont fait partie l' U.D.B.
(*:excepté par l'U.D.B et... d'autres peut-être)
Résultats :
Morbihan : Europa Ekologiezh(UDB- Verts): 17,31
P.S : 15,52%
"Voix BZH": 3,11%
Aodoù An Arvor(22): E.E (UDB-Verts): 15,82%
P.S: 19,12%
"Voix BZH": 2,62%
Il-ha-Gwilen (35): E.E (UDB-Verts): 20,59%
P.S: 17,03%
"Voix BZH": 2,15%
Pen-Ar-Bed (29): E.E (UDB-Verts): 17,31%
P.S: 19,13%
"Voix BZH": 3,41%
Liger-Atlantel(44): E.E (UDB-Verts): 20,16%
P.S: 17,55%
" Voix BZH": 1,50%
Breizh "anterin": E.E (UDB-Verts): 18,57%
(Bretagne Intégrale) P.S : 17,66%
"Voix BZH": 2,45%
Considérons un hasard de disposition de bulletins qui a placé la liste Europe -Ecologie à côté de celle du Parti Breton, ce qui a pu avoir une influence à la marge, le fait que l'on m'a rapporté hier soir que certains électeurs croyaient que sur la liste "Voix BZH" se trouvait l'U.D.B, les quelques points, enfin, d'une autre liste écologiste :l'Alliance Ecologiste Indépendante que je n'ai pas mentionnée, ici, car on ne fait pas de politique sans se situer à droite ou à gauche et on comprendra que le score de la liste Europa-Ekologiezh s'est trouvé ainsi minoré alors que de toute évidence la sensibilité Ecolo-Régionaliste est une force en Bretagne
Un bémol toutefois : l'importance de l'absentéïsme qui montre aussi tout le chemin qui reste à parcourir pour faire comprendre l'Europe.
Mais, saluons enfin la victoire de François Alfonsi, porte-parole de Régions et Peuples Solidaires (R et P.S) fédération de partis régionalistes dont fait partie l' U.D.B.
(*:excepté par l'U.D.B et... d'autres peut-être)
jeudi 4 juin 2009
An Unvaniezh Demokratel Breizh war ar radio "R.T.L", l'U.D.B sur R.T.L
Un coup de chapeau à mon ami Yan Pol pour avoir parlé de l'U.D.B
sur R.T.L.
Ci-dessous son article:
"« Les auditeurs ont la parole », très écoutée sur l’antenne de RTL est aussi une émission de radio que j’écoute régulièrement et avec laquelle j’ai de bonne relation.
Dernière preuve en date : ce midi un des thèmes abordés était les élections européennes.
Et bien entendu j’ai appelé pour parler de la place de l’UDB au sein du rassemblement Europe Ecologie.
Bingo ! Je suis passé…
Je vous laisse le plaisir d’écouter le débat et tout particulièrement à compter de la 14ème minute et 47 secondes ! Cliquez ici
Yan Pol"
sur R.T.L.
Ci-dessous son article:
"« Les auditeurs ont la parole », très écoutée sur l’antenne de RTL est aussi une émission de radio que j’écoute régulièrement et avec laquelle j’ai de bonne relation.
Dernière preuve en date : ce midi un des thèmes abordés était les élections européennes.
Et bien entendu j’ai appelé pour parler de la place de l’UDB au sein du rassemblement Europe Ecologie.
Bingo ! Je suis passé…
Je vous laisse le plaisir d’écouter le débat et tout particulièrement à compter de la 14ème minute et 47 secondes ! Cliquez ici
Yan Pol"
Unvaniezh Demokratel Breizh gant Europa Ekologiezh, l'Union Démocratique Bretonne avec Europe- Ecologie
Pour ce qui sera certainement la dernière action de cette campagne des élections européennes sur le Pays de Lorient, les militants U.D.B du secteur étaient sur le marché d'Hennebont, ce matin 4 juin 2009.
Je publie ci-dessous l'article paru sur le blog UDB An Oriant
"
L'UDB avec Europe Ecologie
L’UDB du Pays de Lorient appelle à voter pour le Rassemblement Europe Ecologie.
Pour un vrai contrat européen, Europe Ecologie propose une véritable prise de conscience en mettant l’Europe et seulement l’Europe au cœur du débat.
Pour une Europe des Régions, Europe Ecologie propose une politique d’une vraie reconnaissance régionale pour une Europe juste et sociale.

Les militants UDB du Pays de Lorient présents jeudi 4 juin sur le marché d'Hennebont
Jean-Paul CHEVREL, sekretour UDB Bro An Oriant"
Comme le dit une vidéo publiée le 28 mai sur ce blog:
Dihunomp evit mont da vouezhiañ Europa-Ekologiezh an 7 a viz mezheven 2009
Réveillons-nous pour aller voter Europe-Ecologie le 7 juin 2009
Je publie ci-dessous l'article paru sur le blog UDB An Oriant
"

L'UDB avec Europe Ecologie
L’UDB du Pays de Lorient appelle à voter pour le Rassemblement Europe Ecologie.
Pour un vrai contrat européen, Europe Ecologie propose une véritable prise de conscience en mettant l’Europe et seulement l’Europe au cœur du débat.
Pour une Europe des Régions, Europe Ecologie propose une politique d’une vraie reconnaissance régionale pour une Europe juste et sociale.

Les militants UDB du Pays de Lorient présents jeudi 4 juin sur le marché d'Hennebont
Jean-Paul CHEVREL, sekretour UDB Bro An Oriant"
Comme le dit une vidéo publiée le 28 mai sur ce blog:
Dihunomp evit mont da vouezhiañ Europa-Ekologiezh an 7 a viz mezheven 2009
Réveillons-nous pour aller voter Europe-Ecologie le 7 juin 2009
Aet eo Joseph Martray d'an Anaon, Breizh e kañv ; Décès de Joseph Martray La Bretagne en deuil
Oui, la Bretagne intégrale (celle qui s’étale sur un territoire correspondant aux cinq départements bretons (1)) est en deuil : Joseph Martray nous a quittés.
Ci-dessous un communiqué de l’U.D.B qui se passe de commentaires.
L’UDB salue un acteur majeur « du renouveau breton ».
Pour l’Union démocratique bretonne, Joseph Martray a été à la fois un visionnaire et un bâtisseur.
Après la guerre et malgré le jacobinisme ambiant il a été un animateur infatigable de la prise de conscience bretonne. Le CELIB (2) dont il fut le secrétaire général a marqué l’histoire de la Bretagne et continue à inspirer de nombreux responsables bretons.
Auteur prolixe, il a écrit de nombreux ouvrages. L’un des tous premiers, "Le problème breton et la réforme de la France" est, du point de vue de l’UDB, en tous points remarquable. Joseph Martray, en pionnier qu’il était, a eu le courage d’affirmer très tôt la nécessité du fédéralisme européen et de la régionalisation et d’agir à la fois pour le redressement économique de la Bretagne et la défense de la culture bretonne.
L’UDB remercie Joseph Martray d’avoir eu l’élégance d’accepter que les jeunes qui créaient l’UDB en 1964 puissent reprendre pour leur journal le beau titre de la revue qu’il avait publiée quelques années auparavant et qui avait cessé de paraître, mais dont il était encore "propriétaire", à savoir : Le Peuple breton. Et cela en sachant bien que le Peuple breton de l’UDB aurait une orientation politique beaucoup plus marquée à gauche que sa propre revue et que ses convictions personnelles. Bel exemple d’ouverture d’esprit et de sens breton.
Pour l’Union démocratique bretonne, La porte-parole Mona Bras
(1)Le département étant une institution obsolète, je refuse cette facilité langagière consistant à dire :la Bretagne à cinq départements, formulation qui à l’évidence, légitimerait les départements.
(2)C.E.L.I.B : Centre d’Etudes et de liaisons des Intérêts Bretons
Ci-dessous un communiqué de l’U.D.B qui se passe de commentaires.
L’UDB salue un acteur majeur « du renouveau breton ».

Après la guerre et malgré le jacobinisme ambiant il a été un animateur infatigable de la prise de conscience bretonne. Le CELIB (2) dont il fut le secrétaire général a marqué l’histoire de la Bretagne et continue à inspirer de nombreux responsables bretons.
Auteur prolixe, il a écrit de nombreux ouvrages. L’un des tous premiers, "Le problème breton et la réforme de la France" est, du point de vue de l’UDB, en tous points remarquable. Joseph Martray, en pionnier qu’il était, a eu le courage d’affirmer très tôt la nécessité du fédéralisme européen et de la régionalisation et d’agir à la fois pour le redressement économique de la Bretagne et la défense de la culture bretonne.
L’UDB remercie Joseph Martray d’avoir eu l’élégance d’accepter que les jeunes qui créaient l’UDB en 1964 puissent reprendre pour leur journal le beau titre de la revue qu’il avait publiée quelques années auparavant et qui avait cessé de paraître, mais dont il était encore "propriétaire", à savoir : Le Peuple breton. Et cela en sachant bien que le Peuple breton de l’UDB aurait une orientation politique beaucoup plus marquée à gauche que sa propre revue et que ses convictions personnelles. Bel exemple d’ouverture d’esprit et de sens breton.
Pour l’Union démocratique bretonne, La porte-parole Mona Bras
(1)Le département étant une institution obsolète, je refuse cette facilité langagière consistant à dire :la Bretagne à cinq départements, formulation qui à l’évidence, légitimerait les départements.
(2)C.E.L.I.B : Centre d’Etudes et de liaisons des Intérêts Bretons
mercredi 3 juin 2009
D-4: pevar deiz a-raok mouezhiañ Europa-Ekologiezh, J-4: quatre jours avant de voter Europe-Ecologie
Oui, quatre jours avant cet immense espoir de changement: Pour une Europe de l'environnement, de la biodiversité et de la diversité culturelle, une Europe des solidarités, pour la Planète : un seul choix possible: voter Europe-Ecologie:
Ci-dessous un clip rassemblant quelques-uns des soutiens de Yannick Jadot tête de liste pour la circonscription Ouest:
et ici une vidéo montrant un argumentaire d'Europe-Ecologie:
Ar bed a vo gwelloc'h o mouezhiañ Europa-Ekologiezh ;
Le monde sera meilleur en votant Europe-Ecologie
Ci-dessous un clip rassemblant quelques-uns des soutiens de Yannick Jadot tête de liste pour la circonscription Ouest:
et ici une vidéo montrant un argumentaire d'Europe-Ecologie:
Ar bed a vo gwelloc'h o mouezhiañ Europa-Ekologiezh ;
Le monde sera meilleur en votant Europe-Ecologie
lundi 1 juin 2009
Tro Breizh an Emrenerezh 2009, Tour de Bretagne de l'autonomie 2009
Les Jeunes de l'U.D.B vont effectuer un Tro Breizh (sur la Bretagne Historique evel-just) de l'Autonomie du 8 au 13 juin 2009:avec des soirées entières sur toute la Bretagne pour expliquer l'autonomie ...
Ci-dessous l'itinéraire Soyez au rendez-vous!!!
Ci-dessous l'itinéraire Soyez au rendez-vous!!!
dimanche 31 mai 2009
An 28 a viz mae 2009 : Europa-Ekologiezh e Naoned, le 28 mai 2009 Europe-Ecologie à Nantes
Le 28 mai, Mona Bras intervenait au meeting d'Europe-Ecologie à Nantes et" puisque nous sommes en Bretagne" sur la diversité culturelle, les porcheries, la politique agricole commune:
Le 7 juin, pour une "Europe des Peuples et des Régions solidaires", pour la diversité culturelle et la biodiversité, pour l'environnement, pour la planète : votons Europe-Ecologie, mouezhiomp Europa -Ekologiezh.
(Et merci aux jeunes de l'UDB pour avoir relayé cette video )
Le 7 juin, pour une "Europe des Peuples et des Régions solidaires", pour la diversité culturelle et la biodiversité, pour l'environnement, pour la planète : votons Europe-Ecologie, mouezhiomp Europa -Ekologiezh.
(Et merci aux jeunes de l'UDB pour avoir relayé cette video )
samedi 30 mai 2009
Evit Europa ar Pobloù ha Rannvroioù kengred
Pour une Europe des Peuples et des Régions Solidaires,
L'Union Démocratique Bretonne avec Europe-Ecologie:
An 7 a viz mezheven 2009: mouezhiomp Europa-Ekologiezh
Le 7 juin 2009: votons Europe-Ecologie
L'Union Démocratique Bretonne avec Europe-Ecologie:
An 7 a viz mezheven 2009: mouezhiomp Europa-Ekologiezh
Le 7 juin 2009: votons Europe-Ecologie
jeudi 28 mai 2009
Dihunomp an 7 a viz mezheven, réveillons-nous le 7 juin 2009
Ci-dessous,une vidéo réalisée par les Jeunes d'Europe-Ecologie.
Qui a dit que faire de la politique c'est être triste???
cliquez ici pour voir la video
Alors , oui le 7 juin : un seul choix : la liste Europe- Ecologie et .... Mona Bras
sixième sur la liste pour la circonscription OUEST..: Mouezhiomp Europa-Ekologiezh
Qui a dit que faire de la politique c'est être triste???
cliquez ici pour voir la video
Alors , oui le 7 juin : un seul choix : la liste Europe- Ecologie et .... Mona Bras
sixième sur la liste pour la circonscription OUEST..: Mouezhiomp Europa-Ekologiezh
mardi 26 mai 2009
José Bové pour une directive européenne sur les langues régionales
Je me contenterai de relayer ici un texte des Jeunes de l'UDB (UDBy) qui se passe de commentaires:
"Si l'UDB a choisi de participer à Europe-Ecologie, c'est pour un projet. Ceci est un morceau de réponse à ceux qui pensent qu'Europe-Ecologie n'a que faire des cultures:
Le 24 avril dernier, dans le cadre des élections européennes 2009, la tête de liste Europe-Ecologie Sud-Ouest, José Bové a fait escale à l’école occitane Calandreta dels Falabreguièrs de Béziers. Lors d'une interview pour Radio Lengadòc, voici ce qu'il disait:
A propos des écoles Calandretas (Diwan occitan):
"C’est évident que la revendication qui est posée aujourd’hui par les Calandretas d’avoir une reconnaissance et d’être intégré dans l’éducation nationale serait la solution la plus certaine de résoudre les problèmes [...]. En même temps, il faut aller plus loin que ça. La reconnaissance des langues sur un territoire me parait fondamentale. La France ce n’est pas seulement une langue mais l’ensemble des langues qui composent son territoire et son histoire. C’est à partir de là qu’il faut que l’identité soit reconnue."
A propos du rôle de l'Europe dans la reconnaissance des langues et cultures régionales:
"Je pense qu’au niveau européen il y a déjà eu un texte sur la reconnaissance. Texte qui n’a toujours pas été ratifié par la France. Peut-être qu’on pourrait aller beaucoup plus loin. Pourquoi ne pas faire une directive européenne qui s’imposerait aux Etats ? Pour le moment on n’est pas dans ce cadre là. Ca reste un vœu mais ça n’a pas d’obligation de transcription obligatoire. Une directive l’aurait. Ce qui serait intéressant maintenant c’est d’aller plus loin pour rendre obligatoire la retranscription dans le droit national de cette directive pour la reconnaissance des langues. Le paradoxe c’est qu’il y a des Pays dans lesquels ça se fait de façon tout à fait évidente que ça soit en Espagne avec le catalan, avec le basque. Il y a d’autres pays où ça se fait comme le Luxembourg ou l’Irlande. Il y a beaucoup d’Etats en Europe qui reconnaissent le plurilinguisme et ça ne met pas à mal les Pays de reconnaitre plusieurs langues. Au contraire ça enrichit. Ca n’a pas de sens que l’on soit dans cette situation là en France."
José Bové a une chance d'être élu député européen. Or, ce qui vaut pour le catalan, vaut pour le breton, non? "
photo: José Bové lors du meeting de Brest.
Alors, oui, vraiment,je le répète : le 7 juin: une seule alternative : mouezhiomp Europa-Ekologiezh; Votons Europe-Ecologie (N.D.A.B)
"Si l'UDB a choisi de participer à Europe-Ecologie, c'est pour un projet. Ceci est un morceau de réponse à ceux qui pensent qu'Europe-Ecologie n'a que faire des cultures:

A propos des écoles Calandretas (Diwan occitan):
"C’est évident que la revendication qui est posée aujourd’hui par les Calandretas d’avoir une reconnaissance et d’être intégré dans l’éducation nationale serait la solution la plus certaine de résoudre les problèmes [...]. En même temps, il faut aller plus loin que ça. La reconnaissance des langues sur un territoire me parait fondamentale. La France ce n’est pas seulement une langue mais l’ensemble des langues qui composent son territoire et son histoire. C’est à partir de là qu’il faut que l’identité soit reconnue."
A propos du rôle de l'Europe dans la reconnaissance des langues et cultures régionales:
"Je pense qu’au niveau européen il y a déjà eu un texte sur la reconnaissance. Texte qui n’a toujours pas été ratifié par la France. Peut-être qu’on pourrait aller beaucoup plus loin. Pourquoi ne pas faire une directive européenne qui s’imposerait aux Etats ? Pour le moment on n’est pas dans ce cadre là. Ca reste un vœu mais ça n’a pas d’obligation de transcription obligatoire. Une directive l’aurait. Ce qui serait intéressant maintenant c’est d’aller plus loin pour rendre obligatoire la retranscription dans le droit national de cette directive pour la reconnaissance des langues. Le paradoxe c’est qu’il y a des Pays dans lesquels ça se fait de façon tout à fait évidente que ça soit en Espagne avec le catalan, avec le basque. Il y a d’autres pays où ça se fait comme le Luxembourg ou l’Irlande. Il y a beaucoup d’Etats en Europe qui reconnaissent le plurilinguisme et ça ne met pas à mal les Pays de reconnaitre plusieurs langues. Au contraire ça enrichit. Ca n’a pas de sens que l’on soit dans cette situation là en France."
José Bové a une chance d'être élu député européen. Or, ce qui vaut pour le catalan, vaut pour le breton, non? "
photo: José Bové lors du meeting de Brest.
Alors, oui, vraiment,je le répète : le 7 juin: une seule alternative : mouezhiomp Europa-Ekologiezh; Votons Europe-Ecologie (N.D.A.B)
Hon Douar , Notre Terre: Bremañ, Maintenant
Le 5 juin , c'est la journée mondiale de l'environnement.
C'est aussi le jour de la sortie du film"Home" de Yann-Arthus Bertrand un peu partout et sur France 2
">
N'hésitez pas à en parler autour de vous, organiser des soirées
et le 7 juin: pour la diversité culturelle et la biodiversité , pour l'Europe et la
Planète: Mouezhiomp Europa-Ekologiezh, Votons Europe-Ecologie
C'est aussi le jour de la sortie du film"Home" de Yann-Arthus Bertrand un peu partout et sur France 2
">
N'hésitez pas à en parler autour de vous, organiser des soirées
et le 7 juin: pour la diversité culturelle et la biodiversité , pour l'Europe et la
Planète: Mouezhiomp Europa-Ekologiezh, Votons Europe-Ecologie
samedi 23 mai 2009
Petra e vo ret d'ober an 7 a viz Mezheven? Que faudra-t-il faire le 7 juin 2009
ya, petra a vo ret d'ober ? Oui, que faudra-t-il faire?
Un dra e-unan: mouezhiañ Europa-Ekologiezh/
Une seule chose: Voter Europe-Ecologie
Ci-dessous le lip-dub réalisé par la liste:
et le commentaire par la liste elle-même: " La petite originalité d'Europe Ecologie, par rapport à un lip-dub classique est d'avoir sacrifié le principe du plan-séquence et de l'unité de temps et de lieu pour lui préférer celui de la multitude et du rassemblement. La missive proposait donc aux candidats au playback rigolard de télécharger légalement la chanson La crise du groupe nîmois L'homme parle, de se filmer par tout moyen de captation possible, du téléphone portable à la caméra, samedi 25 ou dimanche 26 avril, et de nous envoyer le résultat par mail, ftp ou courrier.
Des quatre coins de l'hexagone et au-delà, même si certaines régions sont moins portées sur la chansonnette que d'autres, nous avons donc reçu ces documents étonnants, donnant corps de façon spectaculaire au rassemblement face à l'urgence proposé par Europe Ecologie.
Car urgence il y a. La crise frappe effectivement durement les salariés, les indépendants comme les privés d'emploi en France et en Europe. Mais cette crise sociale et économique n'est rien face à celle qui nous attend si le réchauffement climatique dépasse deux degrés. Les dégâts occasionnés par le dérèglement complet du climat ruineront les fondements de nos économies en profondeur.
Il se trouve heureusement que des solutions existent, que l'on peut créer 10 millions d'emploi en 5 ans en Europe pour isoler les bâtiments, produire de la nourriture qui ne donne pas le cancer, développer les énergies renouvelables. La conversion écologique de l'économie peut donc non seulement permettre de manger mieux, de payer moins en chauffage, de créer de l'emploi mais aussi d'éviter l'emballement délétère du climat.
Les solutions existent et elles sont à notre portée. Ca valait bien un petit lipdub, non?
En plus, c'était effectivement festif et collectif.
Un énorme MERCI au groupe l'Homme Parle (l'album de sortira le 15 juin !), on se revoit au Zénith le 3 juin"
Et un énorme merci aux candidats d'Europe-Ecologie pour leur engagement: Puisse le 7 juin être un énorme succès (N.D.A.B)
Un dra e-unan: mouezhiañ Europa-Ekologiezh/
Une seule chose: Voter Europe-Ecologie
Ci-dessous le lip-dub réalisé par la liste:
et le commentaire par la liste elle-même: " La petite originalité d'Europe Ecologie, par rapport à un lip-dub classique est d'avoir sacrifié le principe du plan-séquence et de l'unité de temps et de lieu pour lui préférer celui de la multitude et du rassemblement. La missive proposait donc aux candidats au playback rigolard de télécharger légalement la chanson La crise du groupe nîmois L'homme parle, de se filmer par tout moyen de captation possible, du téléphone portable à la caméra, samedi 25 ou dimanche 26 avril, et de nous envoyer le résultat par mail, ftp ou courrier.
Des quatre coins de l'hexagone et au-delà, même si certaines régions sont moins portées sur la chansonnette que d'autres, nous avons donc reçu ces documents étonnants, donnant corps de façon spectaculaire au rassemblement face à l'urgence proposé par Europe Ecologie.
Car urgence il y a. La crise frappe effectivement durement les salariés, les indépendants comme les privés d'emploi en France et en Europe. Mais cette crise sociale et économique n'est rien face à celle qui nous attend si le réchauffement climatique dépasse deux degrés. Les dégâts occasionnés par le dérèglement complet du climat ruineront les fondements de nos économies en profondeur.
Il se trouve heureusement que des solutions existent, que l'on peut créer 10 millions d'emploi en 5 ans en Europe pour isoler les bâtiments, produire de la nourriture qui ne donne pas le cancer, développer les énergies renouvelables. La conversion écologique de l'économie peut donc non seulement permettre de manger mieux, de payer moins en chauffage, de créer de l'emploi mais aussi d'éviter l'emballement délétère du climat.
Les solutions existent et elles sont à notre portée. Ca valait bien un petit lipdub, non?
En plus, c'était effectivement festif et collectif.
Un énorme MERCI au groupe l'Homme Parle (l'album de sortira le 15 juin !), on se revoit au Zénith le 3 juin"
Et un énorme merci aux candidats d'Europe-Ecologie pour leur engagement: Puisse le 7 juin être un énorme succès (N.D.A.B)
vendredi 22 mai 2009
Du Jacobinisme et de son relais de Poste
Une actualité récente ainsi qu’une « découverte » m’inspire le texte que voici :
D’un côté, nous avons François Fuyons (pardon Fillon mais le pseudonyme lui va si bien) qui déclare sans vergogne le 14 mai 2009 à Vannes à propos des Régions : « Elles sont encore trop récentes dans l’histoire de la France. Ne les bouleversons pas au moment où les Français commencent à les adopter ».
Récentes les Régions en France ? Oui, si on parle des régions administratives mais alors il faut le préciser, faute de quoi cette pirouette bien digne de son auteur confine au révisionisme historique et le révisionisme est toujours honteux..
Et, faut-il le rappeler ? A la différence des régions historiques (autrement appelées parfois mais pas systématiquement et c’est cela qui est notable : provinces) qui comme leur nom l’indique sont le fruit de l’Histoire et dans lequel tout le monde devrait censément se retrouver ou presque, s’il n’était une vision historique imposée par les jacobins qui cependant et fort heureusement n’a pas réussi totalement sa portée éradicatrice, : ainsi , Normands, Tourangeaux, Berrichons, Auvergnats, Lorrains, Alsaciens, Bretons etc… sont autant d’identités qui parlent encore à nombre d’entre nous même si on ne sait pas forcément ce qu’il y a derrière ces identités ; les régions administratives ont été décidées sur un coin de table à la « va-vite » dans les années 1950 , selon les témoignages même de certains des concepteurs de ce découpage-dépeçage des territoires. C'est donc le symbole même du fait technocratique, exacte réplique du fait du prince en monarchie et, de ce point de vue, la déclaration de Fillon constitue un éclatant aveu : « au moment où les Français commencent à les adopter ».
Doit-on adopter un territoire sue lequel on vit ? Peut-on accepter, par exemple, de ne plus se dire breton parce qu’on habite la Loire-Atlantique et que celle-ci a été amputée du reste de la Bretagne ?
Et, d’abord, pour affirmer cela, Fillon se base-t-il sur des études montrant cette « adoption » qui ne peut d’ailleurs en être une, puisque l’adoption est un acte volontaire par définition, alors que là il s’agirait plutôt d’une allégeance à une figure imposée par un pouvoir qui se fiche des peuples comme d’une guigne ? Je n’en ai pas ouï mention et étant assez bien placé pour être informé sur le sujet des régions ne peux y croire : A contrario, je sais que nombre d’habitants de la région bidon des Pays de La Loire ne savent même pas dans quelle région ils sont : ah oui, certainement qu’ils l’ont « adoptée » la Région.
Non, la vérité c’est que contraints et forcés, la plupart des gens « font avec » les régions administratives et cette déclaration de Fillon montre donc bien une fois de plus, le mépris des jacobins pour les Peuples de France. Notre régime n’est pas la démocratie mais le jacobinisme monarchique (cf : article précédent)
Honte à Fillon et consorts !!!
De l’autre coté, nous avons la Poste qui certes n’en est pas à son coup d’essai dans la moquerie face aux régions : rappelons –nous par exemple le timbre à l’effigie de Becassine ou plus récemment la recommandation par un directeur « local » adressée aux mairies pour modifier les noms de lieux-dits bretons que « la machine » ne lirait pas , qui peut me faire croire que ce directeur a agit de son propre chef ? Face à la mobilisation, la Poste a reculé mais voilà bien autant d’insultes à l’identité bretonne … La Poste, donc, vient de lancer un vaste programme sur quatre ans destiné à mettre en lumière la diversité culturelle de la France par les 22 régions administratives: ... http://www.laposte.fr/Particulier/Actualites/Avec-la-France-comme-j-aime-les-regions-sont-a-l-honneur
On hallucine littéralement !!! Quelle absurdité … Qui peut raisonnablement croire à l’identité d’une région administrative ?
Une identité c’est le peuple qui habite un territoire qui l’a fait, pas l’administration. Une identité se créée par l’Histoire non par la volonté de technocrates définissant un périmètre pour y « enfermer » les gens.
La première des circonscriptions administratives issue de la Révolution Française : le département recoupe-t-il des identités ? Le terme « morbihannais », le terme « finistérien » désignent les habitants du Morbihan, du Finistère mais y-a-t-il une identité morbihannaise, une identité finistérienne ? Aux personnes que j’ai pu rencontrées et auxquelles je posais la question par exemple : « Tu es du Finistère ? », je me suis entendu répondre : « Oui, je suis de Brest » ou bien « de Morlaix ». Elles ne portaient pas leur localisation dans le département comme un étendard.
Qui peut croire à l’identité de la Région des Pays de la Loire ? Pourquoi est-il dépensé des millions d’argent public pour créer la « Pédélie » si l’identité estlà ?
Y-a-t-il résolument une identité « bas-normande » face à une identité « haut-normande » ?
Et la région PACA ? Archétype de la construction administrative dont le nom complet est tellement long : Provence –Alpes-Côtes d’Azur que désormais on emploie un sigle. Cela fleure bon « l’identité » vraiment. Et d’abord, comment désigner cette « identité », nommer ses habitants : Pacaienne, Pacaiens ? On voit d’ici le ridicule …Mais bon, là, je m’arrête, je pourrais donner des idées à certains…
Si certaines régions enfin ont une identité affirmée c’est qu’elles correspondent peu ou prou à des régions historiques telles par exemple : l’Alsace, la Bretagne même amputée par Vichy avec amputation confirmée dans les années 1950 selon le dépeçage cité plus haut. C’est encore une fois l’histoire qui fait l’identité et pas l’administration.
La Poste ne fait pas de politique me dira-t-on, certes, mais en lançant le programme et en prétendant montrer des identités régionales, elle légitimise des constructions technocratiques sans fondement réel dans leur ensemble et se fait le valet du jacobinisme monarchique cité plus haut.
En résumé, cette initiative de la Poste aurait eu du sens si elle avait fait référence aux régions historiques et non aux régions administratives, on le regrettera donc à défaut de s’en étonner et en l’état cette initiative mérite d’être dénoncée.
Et, sans peut-être pour autant chambouler toutes les régions, les réorganisations territoriales qui apparaissent nécessaires devront être faites au plus près des marqueurs historiques et identitaires qui sont autant de marqueurs économiques et en tout état de cause en faisant appel aux Peuples !!!
D’un côté, nous avons François Fuyons (pardon Fillon mais le pseudonyme lui va si bien) qui déclare sans vergogne le 14 mai 2009 à Vannes à propos des Régions : « Elles sont encore trop récentes dans l’histoire de la France. Ne les bouleversons pas au moment où les Français commencent à les adopter ».
Récentes les Régions en France ? Oui, si on parle des régions administratives mais alors il faut le préciser, faute de quoi cette pirouette bien digne de son auteur confine au révisionisme historique et le révisionisme est toujours honteux..
Et, faut-il le rappeler ? A la différence des régions historiques (autrement appelées parfois mais pas systématiquement et c’est cela qui est notable : provinces) qui comme leur nom l’indique sont le fruit de l’Histoire et dans lequel tout le monde devrait censément se retrouver ou presque, s’il n’était une vision historique imposée par les jacobins qui cependant et fort heureusement n’a pas réussi totalement sa portée éradicatrice, : ainsi , Normands, Tourangeaux, Berrichons, Auvergnats, Lorrains, Alsaciens, Bretons etc… sont autant d’identités qui parlent encore à nombre d’entre nous même si on ne sait pas forcément ce qu’il y a derrière ces identités ; les régions administratives ont été décidées sur un coin de table à la « va-vite » dans les années 1950 , selon les témoignages même de certains des concepteurs de ce découpage-dépeçage des territoires. C'est donc le symbole même du fait technocratique, exacte réplique du fait du prince en monarchie et, de ce point de vue, la déclaration de Fillon constitue un éclatant aveu : « au moment où les Français commencent à les adopter ».
Doit-on adopter un territoire sue lequel on vit ? Peut-on accepter, par exemple, de ne plus se dire breton parce qu’on habite la Loire-Atlantique et que celle-ci a été amputée du reste de la Bretagne ?
Et, d’abord, pour affirmer cela, Fillon se base-t-il sur des études montrant cette « adoption » qui ne peut d’ailleurs en être une, puisque l’adoption est un acte volontaire par définition, alors que là il s’agirait plutôt d’une allégeance à une figure imposée par un pouvoir qui se fiche des peuples comme d’une guigne ? Je n’en ai pas ouï mention et étant assez bien placé pour être informé sur le sujet des régions ne peux y croire : A contrario, je sais que nombre d’habitants de la région bidon des Pays de La Loire ne savent même pas dans quelle région ils sont : ah oui, certainement qu’ils l’ont « adoptée » la Région.
Non, la vérité c’est que contraints et forcés, la plupart des gens « font avec » les régions administratives et cette déclaration de Fillon montre donc bien une fois de plus, le mépris des jacobins pour les Peuples de France. Notre régime n’est pas la démocratie mais le jacobinisme monarchique (cf : article précédent)
Honte à Fillon et consorts !!!
De l’autre coté, nous avons la Poste qui certes n’en est pas à son coup d’essai dans la moquerie face aux régions : rappelons –nous par exemple le timbre à l’effigie de Becassine ou plus récemment la recommandation par un directeur « local » adressée aux mairies pour modifier les noms de lieux-dits bretons que « la machine » ne lirait pas , qui peut me faire croire que ce directeur a agit de son propre chef ? Face à la mobilisation, la Poste a reculé mais voilà bien autant d’insultes à l’identité bretonne … La Poste, donc, vient de lancer un vaste programme sur quatre ans destiné à mettre en lumière la diversité culturelle de la France par les 22 régions administratives: ... http://www.laposte.fr/Particulier/Actualites/Avec-la-France-comme-j-aime-les-regions-sont-a-l-honneur
On hallucine littéralement !!! Quelle absurdité … Qui peut raisonnablement croire à l’identité d’une région administrative ?
Une identité c’est le peuple qui habite un territoire qui l’a fait, pas l’administration. Une identité se créée par l’Histoire non par la volonté de technocrates définissant un périmètre pour y « enfermer » les gens.
La première des circonscriptions administratives issue de la Révolution Française : le département recoupe-t-il des identités ? Le terme « morbihannais », le terme « finistérien » désignent les habitants du Morbihan, du Finistère mais y-a-t-il une identité morbihannaise, une identité finistérienne ? Aux personnes que j’ai pu rencontrées et auxquelles je posais la question par exemple : « Tu es du Finistère ? », je me suis entendu répondre : « Oui, je suis de Brest » ou bien « de Morlaix ». Elles ne portaient pas leur localisation dans le département comme un étendard.
Qui peut croire à l’identité de la Région des Pays de la Loire ? Pourquoi est-il dépensé des millions d’argent public pour créer la « Pédélie » si l’identité estlà ?
Y-a-t-il résolument une identité « bas-normande » face à une identité « haut-normande » ?
Et la région PACA ? Archétype de la construction administrative dont le nom complet est tellement long : Provence –Alpes-Côtes d’Azur que désormais on emploie un sigle. Cela fleure bon « l’identité » vraiment. Et d’abord, comment désigner cette « identité », nommer ses habitants : Pacaienne, Pacaiens ? On voit d’ici le ridicule …Mais bon, là, je m’arrête, je pourrais donner des idées à certains…
Si certaines régions enfin ont une identité affirmée c’est qu’elles correspondent peu ou prou à des régions historiques telles par exemple : l’Alsace, la Bretagne même amputée par Vichy avec amputation confirmée dans les années 1950 selon le dépeçage cité plus haut. C’est encore une fois l’histoire qui fait l’identité et pas l’administration.
La Poste ne fait pas de politique me dira-t-on, certes, mais en lançant le programme et en prétendant montrer des identités régionales, elle légitimise des constructions technocratiques sans fondement réel dans leur ensemble et se fait le valet du jacobinisme monarchique cité plus haut.
En résumé, cette initiative de la Poste aurait eu du sens si elle avait fait référence aux régions historiques et non aux régions administratives, on le regrettera donc à défaut de s’en étonner et en l’état cette initiative mérite d’être dénoncée.
Et, sans peut-être pour autant chambouler toutes les régions, les réorganisations territoriales qui apparaissent nécessaires devront être faites au plus près des marqueurs historiques et identitaires qui sont autant de marqueurs économiques et en tout état de cause en faisant appel aux Peuples !!!
mardi 19 mai 2009
La République des apparences
Dans un excellent album datant de 1994: A-raok mont kuit (avant de partir), Gilles Servat nous fait don d'une chanson que personnellement j'adore : Pardon Sant Gwildo
que je vous laisse éventuellement découvrir ici :
où la république française est qualifiée de reine des apparences.
Nous en avons eu une nouvelle illustration récemment avec la déclaration de François Fillon à Vannes sur la Réunification.
Ci-dessous le commentaire de l'UDB 44( lien: http: //www.udb44.info)
François Fillon, premier ministre, a parlé à Vannes de la réunification en termes plus démocratiques dans la forme que dans le fond :
« Je sais que le président Le Drian souhaite qu'une consultation soit organisée pour le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. Pourquoi pas? Mais je m'interroge sur le périmètre de cette consultation. C'est avant tout la population de la Loire-Atlantique qu'il faut consulter, ainsi probablement que celle de la région d'accueil et celle de la région quittée ! Quoi qu'il en soit, le Parlement devra avoir son mot à dire. »
Il a aussi affirmé que, comme Balladur, "il est contre des fusions forcées".
Enfin, il s'est prononcé "contre un bouleversement des régions, au moment où les Français commencent à les adopter. "(1)
Examinons ces propos de plus près.
Il y a en France un exemple caricatural de fusion forcée : la "région des Pays de la Loire", fusion de départements dont aucun n'avait fait ce choix.
Il y a aussi un exemple caricatural de "région de départ" non consultée avant d'être amputée d'un département. C'est la Bretagne !
Enfin, sauf à faire mine de prendre au sérieux le "sondage" IFOP publié le 7 mars1 par Ouest-France, on n'aperçoit pas l'ombre d'une adoption populaire de la "région des Pays de la Loire", malgré les incessantes campagnes de propagande financées à leur corps défendant par des citoyens qui ne veulent pas d'elle.
Alors, remettons de la cohérence dans tout ça en redonnant toute la Bretagne à tous les Bretons : ils n'en demandent pas plus ! Et le Conseil régional de cette vraie Bretagne n'aura pas besoin de dépenser un sou d'argent public pour que cette région soit adoptée par ses habitants !
Le reste est discours spécieux et escroquerie à la démocratie. Imagine-t-on vraiment qu'on imposerait encore les "Pays de la Loire" à une Loire-Atlantique qui se serait prononcée pour la réunification par un référendum sans tricherie ? Ne faut-il pas être jacobin jusqu'à la moelle des os pour oser faire "démocratiquement" du reste des Pays de la Loire une souricière où enfermer la Loire-Atlantique ?
Que ceux qui jouent ainsi avec le feu se regardent dans la glace avant de crier " Attention, danger! "
(1): cette phrase fera l'objet partiel d'un très prochain article
que je vous laisse éventuellement découvrir ici :

où la république française est qualifiée de reine des apparences.
Nous en avons eu une nouvelle illustration récemment avec la déclaration de François Fillon à Vannes sur la Réunification.
Ci-dessous le commentaire de l'UDB 44( lien: http: //www.udb44.info)
François Fillon, premier ministre, a parlé à Vannes de la réunification en termes plus démocratiques dans la forme que dans le fond :
« Je sais que le président Le Drian souhaite qu'une consultation soit organisée pour le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. Pourquoi pas? Mais je m'interroge sur le périmètre de cette consultation. C'est avant tout la population de la Loire-Atlantique qu'il faut consulter, ainsi probablement que celle de la région d'accueil et celle de la région quittée ! Quoi qu'il en soit, le Parlement devra avoir son mot à dire. »
Il a aussi affirmé que, comme Balladur, "il est contre des fusions forcées".
Enfin, il s'est prononcé "contre un bouleversement des régions, au moment où les Français commencent à les adopter. "(1)
Examinons ces propos de plus près.
Il y a en France un exemple caricatural de fusion forcée : la "région des Pays de la Loire", fusion de départements dont aucun n'avait fait ce choix.
Il y a aussi un exemple caricatural de "région de départ" non consultée avant d'être amputée d'un département. C'est la Bretagne !
Enfin, sauf à faire mine de prendre au sérieux le "sondage" IFOP publié le 7 mars1 par Ouest-France, on n'aperçoit pas l'ombre d'une adoption populaire de la "région des Pays de la Loire", malgré les incessantes campagnes de propagande financées à leur corps défendant par des citoyens qui ne veulent pas d'elle.
Alors, remettons de la cohérence dans tout ça en redonnant toute la Bretagne à tous les Bretons : ils n'en demandent pas plus ! Et le Conseil régional de cette vraie Bretagne n'aura pas besoin de dépenser un sou d'argent public pour que cette région soit adoptée par ses habitants !
Le reste est discours spécieux et escroquerie à la démocratie. Imagine-t-on vraiment qu'on imposerait encore les "Pays de la Loire" à une Loire-Atlantique qui se serait prononcée pour la réunification par un référendum sans tricherie ? Ne faut-il pas être jacobin jusqu'à la moelle des os pour oser faire "démocratiquement" du reste des Pays de la Loire une souricière où enfermer la Loire-Atlantique ?
Que ceux qui jouent ainsi avec le feu se regardent dans la glace avant de crier " Attention, danger! "
(1): cette phrase fera l'objet partiel d'un très prochain article
dimanche 17 mai 2009
Des suites du match Roazhon-Gwengamp
Pour faire pendant à l'article précédant, je n'hésite pas (encore!!!) à reprendre un article de l'UDBy . Il y a comme cela des moments de grâce!!! (ou presque)
" Mardi 12 mai 2009 le Conseil municipal de Guingamp se prononçait en faveur de la réunification administrative de la Bretagne...
Nous recevons tout juste sur la boîte mail des Jeunes de l'UDB la coupure de presse ci-dessous parue dans « les Pavés dans la Loire » du Ouest-France de Nantes (15-05-2009)

Imaginez la tête des dirigeants de la pseudo région des PDL ?!?!"
" Mardi 12 mai 2009 le Conseil municipal de Guingamp se prononçait en faveur de la réunification administrative de la Bretagne...
Nous recevons tout juste sur la boîte mail des Jeunes de l'UDB la coupure de presse ci-dessous parue dans « les Pavés dans la Loire » du Ouest-France de Nantes (15-05-2009)

Imaginez la tête des dirigeants de la pseudo région des PDL ?!?!"
Roazhon-Gwengamp an 9 a viz mae, Rennes-Guingamp, le 9 mai 2009, un fantastique coup de pub pour la Bretagne
"De toute façon, c'est la Bretagne qui va gagner!!!"
Cette phrase entendue à maintes reprises avant le match Rennes-Guingamp samedi 9 mai illustre l'esprit qui régnait: Un esprit bon enfant où chacun n'oubliait pas quelle équipe il supportait mais où tout se faisait pacifiquement sans heurts, ni agressivité.
Les Bretons ont montré qu'ils savaient faire la fête, qu'ils savaient vivre et qu'ils savaient se conduire comme en témoigne cette "Marseillaise" qui n'a pas été sifflée quoiqu'on pense de ce chant. Les Bretons ont prouvé qu'affirmer son identité ne signifiait pas exclusion. N'en déplaise à tous ces "Mélenchon" et autres jacobins de tous poils pour qui revendiquer son identité rime avec communautarisme, probablement parce que ce sont eux les communautaristes!!!
Ci-dessous une vidéo réalisée par UDBy ( le groupe des jeunes de l'U.D.B merci à eux)montrant Alan Stivell chantant pour la deuxième fois le "Bro Gozh Ma Zadoù" (mais cette fois-ci a cappela ) et repris par plus de 80 000 personnes.
Un moment extraordinaire!
Oui, vraiment ce soir-là c'est la Bretagne qui a gagné
et la duchesse Anne qui repose non loin a du en avoir du plaisir...
Cette phrase entendue à maintes reprises avant le match Rennes-Guingamp samedi 9 mai illustre l'esprit qui régnait: Un esprit bon enfant où chacun n'oubliait pas quelle équipe il supportait mais où tout se faisait pacifiquement sans heurts, ni agressivité.
Les Bretons ont montré qu'ils savaient faire la fête, qu'ils savaient vivre et qu'ils savaient se conduire comme en témoigne cette "Marseillaise" qui n'a pas été sifflée quoiqu'on pense de ce chant. Les Bretons ont prouvé qu'affirmer son identité ne signifiait pas exclusion. N'en déplaise à tous ces "Mélenchon" et autres jacobins de tous poils pour qui revendiquer son identité rime avec communautarisme, probablement parce que ce sont eux les communautaristes!!!
Ci-dessous une vidéo réalisée par UDBy ( le groupe des jeunes de l'U.D.B merci à eux)montrant Alan Stivell chantant pour la deuxième fois le "Bro Gozh Ma Zadoù" (mais cette fois-ci a cappela ) et repris par plus de 80 000 personnes.
Un moment extraordinaire!
Oui, vraiment ce soir-là c'est la Bretagne qui a gagné
et la duchesse Anne qui repose non loin a du en avoir du plaisir...
vendredi 8 mai 2009
Le "Bro Gozh Ma Zadoù" au Stade de France : Quand Ouest-France désinforme
J'ai déjà évoqué ici la manipulation et la désinformation auxquelles se livre (parfois?) Ouest-France. Dans son édition du 07 mai 2009, nous en avons une nouvelle démonstration (voir ci-dessous)lors de la citation de morceaux "choisis" de la lettre de Mona Bras en réponse à la décision de la Fédération Française de Football: Il est ainsi suggéré que Mona Bras se satisfait de la décision de la FFF d'une "diffusion" de l'hymne breton 1 heure 30 avant le match alors que cette décision n'était pas connue au moment de la rédaction de la lettre et le journal oublie soigneusement de préciser que l'U.D.B demande à ce que le "Bro Gozh" soit entendu au plus près du temps protocolaire. Le parti passe ainsi pour un parti de "mous", ce qui est proprement désagréable. Plus bas, également, la lettre de Mona Bras.
(Au passage, l'information sur Alan Stivell est fausse, c'est bien lui qui chantera au Stade de France).
(Au passage, l'information sur Alan Stivell est fausse, c'est bien lui qui chantera au Stade de France).

jeudi 7 mai 2009
L'hymne breton à la finale de la coupe de France de Football(suite)
La FFF a finalement donné son accord pour que le "Bro Gozh Ma Zadou" soit sonné et chanté au Stade de France. Ce sera Alan Stivell qui officiera comme chanteur.
Cependant, cet accord est subordonné à certaines contraintes protocolaires.
Ci-dessous donc la réponse de l'U.D.B à cet accord...
Réponse à la décision de la FFF au sujet de l’interprétation du Bro gozh ma zadoù.
mercredi 6 mai 2009, par Jef
Le 27 avril dernier, Mona Bras, porte parole de l’Union démocratique bretonne, conseillère régionale de Bretagne, sollicitait la FFF (fédération française de football) pour que l’hymne breton, le Bro Gozh, soit interprété au Stade de France à l’occasion de la finale de la Coupe de France de football qui opposera deux équipes bretonnes, Guingamp et Rennes.
Le président de la FFF vient de répondre positivement, le Bro Gozh sera bien chanté au stade de France. Alan Stivell prêtera sa voix.
L’UDB remercie le président de cette décision et salue l’esprit d’ouverture de la FFF. Cette dernière, en acceptant la demande de l’UDB, reconnaît la diversité culturelle et montre sportivement le chemin du respect des différences, source de richesse.
Considérant qu’il apparaît difficile de déroger au protocole, placé sous la présidence du Chef de l’Etat, il nous est répondu que le Bro Gozh doit être interprété en dehors du temps protocolaire.
Tout en regrettant le caractère fermé du protocole, mais pour respecter ce moment attendu et populaire, l’UDB considère comme une forme de respect incontournable que tous les spectateurs soient arrivés pour entonner l’hymne breton. Pour ce faire, l’UDB demande que le Bro Gozh soit chanté au plus près de la cérémonie protocolaire. Cela participera au respect de l’identité plurielle des Bretons qui sont tout autant Français et Européens. A ce titre, le 9 mai étant la journée de l’Europe, l’interprétation de l’hymne européen aurait aussi du sens.
Enfin, ce match, rendez-vous unique pour les Bretons des cinq départements historiques et ceux de la diaspora, est une occasion fantastique de montrer au Président de la République, Nicolas Sarkozy, que la Bretagne qui gagne sait se réunir dans la joie, le respect, le fair-play, pour offrir à tous un grand spectacle.
L’UDB remercie la FFF qui envoie un message fort de respect des différences, qui font la richesse de la république et qui pourtant souffrent tant du manque de reconnaissance officielle.
Pour l’Union démocratique bretonne, La porte-parole Mona Bras
Cependant, cet accord est subordonné à certaines contraintes protocolaires.
Ci-dessous donc la réponse de l'U.D.B à cet accord...
Réponse à la décision de la FFF au sujet de l’interprétation du Bro gozh ma zadoù.
mercredi 6 mai 2009, par Jef
Le 27 avril dernier, Mona Bras, porte parole de l’Union démocratique bretonne, conseillère régionale de Bretagne, sollicitait la FFF (fédération française de football) pour que l’hymne breton, le Bro Gozh, soit interprété au Stade de France à l’occasion de la finale de la Coupe de France de football qui opposera deux équipes bretonnes, Guingamp et Rennes.
Le président de la FFF vient de répondre positivement, le Bro Gozh sera bien chanté au stade de France. Alan Stivell prêtera sa voix.
L’UDB remercie le président de cette décision et salue l’esprit d’ouverture de la FFF. Cette dernière, en acceptant la demande de l’UDB, reconnaît la diversité culturelle et montre sportivement le chemin du respect des différences, source de richesse.
Considérant qu’il apparaît difficile de déroger au protocole, placé sous la présidence du Chef de l’Etat, il nous est répondu que le Bro Gozh doit être interprété en dehors du temps protocolaire.
Tout en regrettant le caractère fermé du protocole, mais pour respecter ce moment attendu et populaire, l’UDB considère comme une forme de respect incontournable que tous les spectateurs soient arrivés pour entonner l’hymne breton. Pour ce faire, l’UDB demande que le Bro Gozh soit chanté au plus près de la cérémonie protocolaire. Cela participera au respect de l’identité plurielle des Bretons qui sont tout autant Français et Européens. A ce titre, le 9 mai étant la journée de l’Europe, l’interprétation de l’hymne européen aurait aussi du sens.
Enfin, ce match, rendez-vous unique pour les Bretons des cinq départements historiques et ceux de la diaspora, est une occasion fantastique de montrer au Président de la République, Nicolas Sarkozy, que la Bretagne qui gagne sait se réunir dans la joie, le respect, le fair-play, pour offrir à tous un grand spectacle.
L’UDB remercie la FFF qui envoie un message fort de respect des différences, qui font la richesse de la république et qui pourtant souffrent tant du manque de reconnaissance officielle.
Pour l’Union démocratique bretonne, La porte-parole Mona Bras
mardi 5 mai 2009
An 7 a viz even, mouezhiomp Europa -Ekologiezh; le 7 juin, votons Europe-Ecologie
L'hymne breton à la finale de la coupe de France de Football
Le Football est un des marqueurs de l'idendité. Les gwen-ha-du (drapeaux bretons) fleurissent sur les stades. Il est donc légitime de demander à ce que soit entendu lors des matchs où les bretons se produisent, l'hymne de la Région : le Bro Gozh ma Zadoù ainsi que pourrait l'être tout autre hymne régional comme autant de marque de respect des diversités culturelles de notre pays.
Ci-dessous la lettre de Mona Bras , porte parole de l'U.D.B à la F.F.F:
Lettre de Mona Bras à la Fédération Française de Football (le 26 avril 2009)
lundi 4 mai 2009, par Jef
M. Le Président de la FFF M. Le Directeur de la FFF
MM. Les Présidents des clubs de Rennes et de Guingamp
M. le Président du Conseil Régional de Bretagne
Monsieur le Président,
Le 9 mai prochain la Coupe de France de football va se disputer entre deux clubs bretons, ceux de Rennes et de Guingamp : c’est un fait inédit. Cet évènement majeur dans la vie sportive interviendra deux semaines à peine après la finale de Coupe de la Ligue qui aura vu évoluer une autre équipe bretonne, le Vannes Olympique Club.
Football et cyclisme, sports populaires par excellence, ont toujours été à l’honneur en Bretagne et sont de plus en plus une marque d’identité. Il suffit de constater le nombre de drapeaux bretons, les « Gwenn ha du », sortis lors des grands rendez-vous sportifs. A n’en pas douter, la finale de la Coupe de France se jouera sous les couleurs rouge et noire des clubs rennais et guingampais et aussi les couleurs noire et blanche des drapeaux « Gwenn ha du ».
Un désir s’exprime ici en Bretagne : celui d’entendre l’hymne de la Bretagne, le « Bro gozh ma zadoù » (« le vieux pays de mes ancêtres »), avant ou après la Marseillaise selon les exigences du protocole. Ce serait là un signal fort en direction de tous, montrant que la République française, après avoir reconnu en juillet 2008 les langues régionales en les inscrivant dans la Constitution, entend respecter les identités historiques comme les identités nouvelles venues qui sont présentes sur son territoire.
Ce serait aussi, à quelques semaines du renouvellement du Parlement européen, un message fort adressé à toute l’Europe dont la devise, « Unis dans la diversité », mérite d’être illustrée et promue par des actes concrets qui parlent au plus grand nombre. Il ne s’agirait pas d’un message politique au sens politicien mais d’un message civique dont la portée pourrait s’avérer considérable, y compris pour l’image du football et du sport professionnel en général.
Au fil des générations, parce que l’océan les a naturellement ouverts au monde, parce que les deux guerres mondiales les ont également douloureusement frappés, les Bretons ont développé une capacité à associer plutôt qu’opposer les identités. Fiers d’être bretons, ils se sentent également français et européens et ne voient pas de contradiction dans l’affirmation de ces identités complémentaires. Nous considérons que cette symbiose d’identités est une chance pour la République tout entière ; encore doit-elle la saisir. La finale du 9 mai 2009 est une opportunité pour faire passer ce message universel de cohésion dans le respect de la pluralité. Les grandes voix, tant masculines que féminines, ne manquent pas pour que cette finale de la coupe de France aux couleurs bretonnes soit l’occasion d’ajouter les couplets du « Bro gozh ma zadoù » à ceux de la Marseillaise.
Nous vous remercions par avance pour l’accueil favorable que vous réserverez à notre requête, notre souhait étant que ce match Rennes-Guingamp se déroule dans le meilleur esprit et soit un moment inoubliable pour que gagnent la Bretagne et la République tout entière.
Sportivement vôtre,
A Guingamp le dimanche 26 avril 2009.
Mme Mona BRAS
Adjointe au maire de Guingamp
Conseillère régionale
Porte-parole de l’ UDB, Union démocratique bretonne.
Ci-dessous la lettre de Mona Bras , porte parole de l'U.D.B à la F.F.F:
Lettre de Mona Bras à la Fédération Française de Football (le 26 avril 2009)
lundi 4 mai 2009, par Jef
M. Le Président de la FFF M. Le Directeur de la FFF
MM. Les Présidents des clubs de Rennes et de Guingamp
M. le Président du Conseil Régional de Bretagne
Monsieur le Président,
Le 9 mai prochain la Coupe de France de football va se disputer entre deux clubs bretons, ceux de Rennes et de Guingamp : c’est un fait inédit. Cet évènement majeur dans la vie sportive interviendra deux semaines à peine après la finale de Coupe de la Ligue qui aura vu évoluer une autre équipe bretonne, le Vannes Olympique Club.
Football et cyclisme, sports populaires par excellence, ont toujours été à l’honneur en Bretagne et sont de plus en plus une marque d’identité. Il suffit de constater le nombre de drapeaux bretons, les « Gwenn ha du », sortis lors des grands rendez-vous sportifs. A n’en pas douter, la finale de la Coupe de France se jouera sous les couleurs rouge et noire des clubs rennais et guingampais et aussi les couleurs noire et blanche des drapeaux « Gwenn ha du ».
Un désir s’exprime ici en Bretagne : celui d’entendre l’hymne de la Bretagne, le « Bro gozh ma zadoù » (« le vieux pays de mes ancêtres »), avant ou après la Marseillaise selon les exigences du protocole. Ce serait là un signal fort en direction de tous, montrant que la République française, après avoir reconnu en juillet 2008 les langues régionales en les inscrivant dans la Constitution, entend respecter les identités historiques comme les identités nouvelles venues qui sont présentes sur son territoire.
Ce serait aussi, à quelques semaines du renouvellement du Parlement européen, un message fort adressé à toute l’Europe dont la devise, « Unis dans la diversité », mérite d’être illustrée et promue par des actes concrets qui parlent au plus grand nombre. Il ne s’agirait pas d’un message politique au sens politicien mais d’un message civique dont la portée pourrait s’avérer considérable, y compris pour l’image du football et du sport professionnel en général.
Au fil des générations, parce que l’océan les a naturellement ouverts au monde, parce que les deux guerres mondiales les ont également douloureusement frappés, les Bretons ont développé une capacité à associer plutôt qu’opposer les identités. Fiers d’être bretons, ils se sentent également français et européens et ne voient pas de contradiction dans l’affirmation de ces identités complémentaires. Nous considérons que cette symbiose d’identités est une chance pour la République tout entière ; encore doit-elle la saisir. La finale du 9 mai 2009 est une opportunité pour faire passer ce message universel de cohésion dans le respect de la pluralité. Les grandes voix, tant masculines que féminines, ne manquent pas pour que cette finale de la coupe de France aux couleurs bretonnes soit l’occasion d’ajouter les couplets du « Bro gozh ma zadoù » à ceux de la Marseillaise.
Nous vous remercions par avance pour l’accueil favorable que vous réserverez à notre requête, notre souhait étant que ce match Rennes-Guingamp se déroule dans le meilleur esprit et soit un moment inoubliable pour que gagnent la Bretagne et la République tout entière.
Sportivement vôtre,
A Guingamp le dimanche 26 avril 2009.
Mme Mona BRAS
Adjointe au maire de Guingamp
Conseillère régionale
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